Développement durable

Ligne à grande vitesse Provence-Alpes-Côte d’Azur : le tracé fixé avant le 30 juin


 
Publié le 12 février 2009 à 14h41
 
Lors d’une réunion consacrée au projet de LGV Paca, le Gouvernement et les élus locaux ont adopté la mise en place d’un secrétariat permanent qui étudiera la faisabilité des deux tracés envisagés. Le choix sera annoncé avant le 30 juin 2009. Jean-Louis Borloo s’est engagé à ce que le projet se réalise dans le respect des populations des zones traversées et avec une protection complète de la biodiversité.
 
Jean-Louis Borloo, Dominique Bussereau et Hubert Falco réunissaient, le 11 février, les élus de la région Provence-Alpes Côte d’Azur pour étudier les conditions de poursuite du projet de LGV Paca.
Le secrétariat permanent sera placé sous la responsabilité de Yves Cousquer, ingénieur général des Ponts et Chaussées. Il associera l’ensemble des parties prenantes, remettra un rapport mensuel et un rapport définitif le 15 juin 2009.
Il étudiera la faisabilité précise de chacun des deux tracés Métropoles du Sud d’une part et Côte d’Azur avec débranchement à Aix TGV d’autre part. Il étudiera notamment, pour le premier tracé, les traversées des agglomérations de Marseille et de Toulon et pour le second l’insertion dans l’agglomération aixoise et dans le département du Var. Pour les deux tracés, l’insertion dans le département des Alpes-Maritimes sera étudiée. L’hypothèse d’un tracé plus au nord fera aussi l’objet d’une évaluation.
Un choix de tracé sera annoncé avant le 30 juin 2009 à la suite d’une nouvelle réunion qui sera fixée aux environs du 15 juin. Le ministre d’Etat s’est engagé à ce que le projet se réalise en tout état de cause dans le respect des populations des zones traversées et avec une protection complète de la biodiversité. Enfin, un plan de financement sera proposé avant le 31 décembre 2009.
Le projet de ligne à grande vitesse Provence-Alpes Côte d’Azur, inscrit dans la loi Grenelle I, doit participer à la constitution de l’arc méditerranéen Barcelone-Marseille-Gênes et fait partie des 2 000 km de lignes à grande vitesse dont le France se munira à l’horizon 2020.