24/10/2008 20h29
Le tracé du TGV Paris-Nice en Paca pas encore défini selon Hubert Falco
 
Une cinquantaine d'opposants au projet de construction d'une ligne de train à grande vitesse (LGV) a accueilli par des sifflets vendredi à Saint-Maximin (Var) le secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire, Hubert Falco, qui a affirmé qu'aucun tracé n'était défini.
 

"Je n'ai rien à vous dire d'autre que pour l'instant il n'y a pas de tracé de défini" a déclaré Hubert Falco aux manifestants de Var Action Environnement qui lui ont remis un courrier.

Dans cette lettre, dont l'AFP a eu copie, les opposants au projet dénoncent "des nuisances sonores insupportables de jour comme de nuit" et estiment que "ce projet est en contradiction totale avec la notion de développement durable".

Ils craignent aussi que "l'arrivée de milliers de touristes supplémentaires sur Nice et les Alpes-Maritimes va entraîner une nouvelle hausse du foncier, des embouteillages, de la pollution..."

A ceux qui lui reprochaient "un carnage et un désastre environnemental" Hubert Falco a rappelé qu'il "ne renie pas (sa) région", qu'il "était fier d'être un enfant de la ruralité" et qu'il "respectait l'argent des contribuables".

La manifestation s'est disloquée dans le calme et le secrétaire d'Etat a pu remettre les insignes de chevalier de la légion d'honneur au président UMP du conseil général du Var Horace Lanfranchi.

Depuis plusieurs mois le projet de LGV qui coûterait entre 8 et 12 milliards d'euros dont 30 à 35 % financés par les collectivités locales et qui permettrait au TGV de relier Paris à Nice, divise habitants de la région et élus.

Trois tracés sont à l'étude, le premier qui passerait au nord d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le deuxième par le centre Var et le troisième, dit des "métropoles" passeraient par Marseille et Nice.