Oeuvrer pour la réouverture de la ligne ferroviaire Carnoules-Gardanne
 
Historique
 
Cela fait plus d'un siècle que notre commune est traversée par une voie ferrée.
Elle a été utilisée pour le transport des voyageurs jusqu'à la 2ème guerre mondiale, puis pour acheminer la bauxite à Gardanne jusqu'à la fermeture de la ligne en 1980.
Néanmoins, malgré l'absence de trafic ferroviaire, la voie a toujours été entretenue car classée d'intérêt stratégique.
Compte tenu des difficultés croissantes rencontrées en matière de circulation et du coût de revient de plus en plus élevé des déplacements quotidiens domicile-travail, l'idée a germé dans l'esprit de certains de nos concitoyens de demander la réouverture de la voie, il y a une vingtaine d'année. Une association a même été créée.
La région, compétente en la matière, a été sollicitée, et de nombreuses études ont été réalisées.
Aujourd'hui tous les éléments chiffrés sont réunis et il appartient aux élus régionaux :
- soit d'abandonner le projet,
- soit d'engager la phase de réalisation avec un échéancier précis dans le cadre d'un contrat de plan.
 
 
Qui s'oppose à la réouverture ?
 
Il convient de savoir que toutes les communes situées le long de cette ligne se sont prononcées pour la réouverture de cette voie auf une. Elles ont toutes pris une délibération de principe montrant leur détermination à l'exception de Saint-Maximin, seule commune qui résiste toujours,... celle du président du Conseil Général !
De même, le Conseil Régional PACA et le Conseil Général des Bouches-du-Rhône ont accepté de cofinancer les études pré-opérationnelles. Seul le Conseil Général du Var a refusé espérant ainsi bloquer le processus. Heureusement la Région s'est substituée à lui, et les études ont néanmoins pu être réalisées.
 
Notre position
 
En une époque où la réduction du trafic routier au bénéfice de transports collectifs est une préoccupation partagée par toute la classe politique, nous ne pouvons comprendre la position de la municipalité de Saint-Maximin et du président du Conseil Général du Var.
Pour préserver le confort de quelques uns est-il légitime de pénaliser la population de tout un territoire ?
La commune n'est pas compétente en matière de transport mais, une fois élus, nous mettrons tout en oeuvre pour que cette voie soit réouverte aux trafic passager dans les plus brefs délais.
Ceci dit nous comprenons aussi les préocupations de ceux qui ont construit en bordure de la voie et à qui ont été trompés par des agents immobiliers qui leur ont garanti qu'il n'y passerait jamais plus de trains.
Nous leur disons que nous serons particulièrement vigilants pour que soient trouvées des solutions visant à limiter les nuisances sonores.