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Bulletin d'information intercommunal

n°17- Février 2012

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

     
A quand un giratoire à Pourcieux ?
   
La mise en sécurité des usagers des routes départementales est de la compétence du Conseil Général. Dans ce cadre, de plus en plus de carrefours sont modifiés et transformés en giratoires, car avec ce type d'aménagement, même si l’accrochage demeure possible, les chocs à grande vitesse disparaissent et avec eux le ballet des véhicules de secours venant parfois récupérer un corps sans vie.
 
A Pourcieux les entrées Est et Ouest connaissent trop souvent des accidents dus à une mauvaise visibilité ou à une vitesse excessive. Pas une année ne se passe sans qu’une famille ne vive un drame.
 
 
Il est de bon ton de promettre que l’on va remédier à cela, que les études sont engagées, que le secteur est délicat... On gagne du temps. Les élections cantonales étant passées il semble que l’urgence d’hier ne soit plus celle d’aujourd’hui.
Le sourire de complaisance rendu en guise de réponse par le président du Conseil Général au Maire de Pourcieux lors de ses vœux, laisse à penser qu’il est malheureusement fort probable que les premiers travaux ne soient pas effectués de sitôt. D'autres giratoires beaucoup moins utiles mais destinés à satisfaire une clientèle électorale revêtiront certainement un caractère prioritaire.
 
 
 
 
La LGV PACA
     
En tant que vice- président délégué aux transports, Jean Yves Petit représentait le conseil régional au comité de pilotage de la LGV PACA composé de l’Etat, des cofinanceurs du projet (Conseil régional, CG 13, 83 et 06, communautés Marseille Provence Métropole, Nice Côte d’Azur et Toulon Provence Méditerranée et Monaco) et du maître d’ouvrage, RFF (réseau Ferré de France), qui s'est tenu le 22 décembre 2011. Il nous livre, ci-dessous, ses premières impressions et réactions face à l’évolution du projet.
 
   
Le projet est en train de se transformer en profondeur :  
 
La très grande vitesse (350 km/h) n’est plus l’objectif visé car elle ne correspond pas aux
priorités des usagers telles que la qualité des territoires traversés, ni aux contraintes financières. La vitesse affichée serait néanmoins de 200/220km/h, ce qui permettrait une mixité des circulations tant pour les voyageurs que pour le fret. Comme je l’ai toujours souhaité, (avec mes amis écologistes) cela devient donc un projet plus axé sur les besoins de transports régionaux conforme aux attentes des habitants de notre région. Dans ce cas, le changement proposé du nom du projet permettrait d’être plus en rapport avec cette priorité nouvelle.
 
Le transport des marchandises est pris en considération ce qui représente un changement important par rapport à la commande initiale de l’Etat. C’est une réponse nécessaire pour notre région qui subit un transit important de l’Espagne vers l’Italie (18 000 camions passent chaque jour à Vintimille). C’est aussi une volonté d’assurer l’existence d’un corridor européen le long de l’arc méditerranéen, notamment entre Marseille et Gênes. J’ai œuvré, au nom de la Région, pour cette prise en compte du fret et je me félicite d’avoir été entendu.
 
Nous ne sommes plus sur « le tout ou rien ». La décision sur un faisceau de référence est reportée en juillet 2012 et la poursuite du projet se fait sur les points faisant l’objet d’un consensus ; essentiellement la gare souterraine de Saint Charles et la poursuite du tracé Côte d’Azur jusqu’à Vintimille (frontière italienne). C’est important parce que cela correspond aux secteurs où le réseau classique est saturé. Beaucoup craignaient un abandon, je me félicite que la volonté collective de développer le réseau ferroviaire soit au contraire toujours présente.
 
La complémentarité et la temporalité entre ligne nouvelle et évolution/rénovation/modernisation du réseau ferroviaire régional existant doivent être encore plus affirmées et précisées afin de confirmer l’existence d’un projet global (ligne nouvelle et réseau ferré actuel).
 
Une capacité (et des garanties) de financement qui ne font pas encore l’objet d’une réponse précise, fragilisent la crédibilité de ce projet.
 
Aujourd’hui, il semble que le projet de LGV PACA tel que proposé initialement a vécu. La Région rappelle avec d’autant plus de force l’importance d’avancer au plus vite sur les projets d’adaptation et de développement du réseau classique, et ce, dès 2014, afin d’engager la réalisation du Réseau régional à haute performance lors du prochain CPER (contrat de projet Etat/Région). Sont concernés par exemple l’agrandissement de la gare de Cannes, le doublement de la voie entre Marseille et Aix, l’ouverture pour les voyageurs d’Aix/Rognac et sa connexion avec l’aéroport de Marseille Provence.
 
Il ressort de ce comité de pilotage que les propositions, les critiques, les refus et les craintes ont été pris en compte: les points de désaccord, c'est-à-dire essentiellement dans la vallée de l’Huveaune et le Var seront écartés ou feront l’objet d’un approfondissement et donc un arrêt des études.
 
Maintenant, il appartient à chacun, collectivités, associations, collectifs ou particuliers de poursuivre et accentuer leur implication. Il faut faire évoluer ce projet global au plus près des attentes et des besoins de notre territoire régional et de ses habitants. Ils peuvent compter sur ma disponibilité et mon engagement !
 
 
 
 
Que vont devenir les conseillers généraux et régionaux ?
   
Les conseillers régionaux élus en 2010, ainsi que les conseillers généraux élus en 2011, achèveront tous leur mandat dans deux ans.
 
 
La loi sur la réforme des collectivités territoriales, promulguée le 26 juillet 2011, prévoit en mars 2014 l'élection de 3 500 conseillers territoriaux, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours, destinés à remplacer les 6 000 conseillers généraux et régionaux actuels.
 
     
Mais François Hollande, de son côté, a annoncé son intention, s'il remporte les élections présidentielles, de demander l'abrogation de cette loi, et donc de maintenir
l'existence des conseillers généraux et régionaux. Seul le mode de scrutin devrait être différent de celui que nous connaissons aujourd'hui, notamment pour les conseillers généraux. Une partie d'entre eux pourraient être élus à la proportionnelle.
 
 
 
 
L'esprit communautaire
 
L'objet de la dernière réunion, pour l'année 2011, de la communauté de communes Sainte Baume Mont Aurélien était de répartir une cagnotte s'élevant à 400 000 € entre les différentes communes.
 
Il a été décidé d'affecter :  
Saint Maximin : 227 000 € (56.75%)  
Pourrières : 61 000 € (15.25%)  
Nans : 50 000 € (12.5%)  
Rougiers : 21 000 € (5.25%)  
Plan d'Aups : 18 000 € (4.5%)  
Pourcieux : 14 000 € (3.5%)  
Ollières : 9 000 € (2.25%)
 
   
   
Au delà de cette cagnotte, de façon plus générale, selon un des vice-présidents de l'intercommunalité Vincent Martinez, le montant global versé cette année aux communes a été réparti de la façon suivante :
 
Saint Maximin : 1 512 000 € (70%)
Pourrières : 147 000 € (6.81%)
Nans : 335 000 € (15.52%)
Rougiers : 72 000 € (3.34%)
Plan d'Aups : 6 500 € (0.30%)
Pourcieux : 52 000 € (2.41%)
Ollières : 34 000 € (1.57%)
 
Il est juste que les communes ne bénéficient pas toutes du même montant, car leur population est très différente :
 
Saint Maximin : 14 617 h (52.07% de la population de la communauté)
Pourrières : 4 512 h (16.07%)
Nans : 4 192 h (14.93%)
Rougiers : 1 505 h (5.36%)
Plan d'Aups : 1 462 h (5.21%)
Pourcieux : 1 128 h (4.02%)
Ollières : 655 h (2.33%)
 
Mais on voit bien, que même par rapport à une répartition qui aurait été effectuée proportionnellement au nombre d'habitants, le compte n'y est pas !
En fait une seule commune s'est taillé la part du lion, et tant pis pour tous les autres.
Nous comprenons dans ce contexte le coup de gueule du maire du Plan d'Aups dont la commune se retrouve particulièrement lésée, mais elle n'est pas la seule !
Tout cela dénote d'une curieuse conception de l'esprit communautaire.
 
 
 
 
Que penser du nucléaire ?
   
A la suite de la catastrophe de Fukushima, plusieurs Organisation Non Gouvernementale avaient réclamé un audit sur le nucléaire en France.
 
Ce sujet brûlant, opposant partisans et détracteurs du nucléaire, revêt une importance d'autant plus grande dans notre pays, en raison de la part que représente le nucléaire (soit environ 75%) dans la production d'électricité.
 
Au printemps dernier le président Sarkozy a commandé un rapport à la Cour des Comptes.
 
Le résultat de cette étude portant sur l'ensemble des coûts liés à la production d'électricité d'origine nucléaire, vient d'être publié. On peut lire notamment :
 
- les investissements publics et privés réalisés en France depuis 1950 dans la filière nucléaire sont évalués, toutes dépenses confondues, à 228 milliards d'Euros.
- le montant total de la construction des installations nécessaires à la production d'énergie est évalué à 121 milliards d'Euros, sans prendre en compte Superphénix (environ 12 milliards d'€).
- les dépenses de recherche engagées depuis les années 50 sont évaluées à 55 milliard d'Euros,
- les charges futures sont très incertaines par nature, du fait de multiples inconnues liées au démantèlement des installations nucléaires et à la gestion à long terme des déchets radioactifs, par manque d'expérience et parce que certains choix ne sont pas arrêtés. D'où des risques d'augmentation probables.
- les dépenses de maintenance des installations nucléaires vont plus que doubler sur la période 2011-2025, à 3.7 milliards d'Euros par an en moyenne, contre 1.7 milliard d'Euros en 2010.
Comme le souligne Michèle Rivasi, député européen EELV, le prix du mégawatt/heure est réévalué à la fois pour le parc existant, où il passe de 42 à 50 euros, mais aussi pour les EPR, où il double pour se situer entre 70 et 90 euros. Cette réévaluation de la filière nucléaire l'amène à un niveau de coût comparable à celui de l'énergie éolienne.
Elle poursuit en indiquant que l'évaluation de la Cour des comptes ne prend pas en compte le calendrier pour le démantèlement des anciennes centrales, et on ne sait toujours pas quels sont les sites de stockage qui seront prêts à recevoir les déchets nucléaires. Ceci fait monter le coût du démantèlement, non pas de 15% (du coût de l'investissement de l'installation) comme annoncé, mais au minimum de 37%.
Dans tous les cas, la publication de ce rapport est une contribution importante, permettant d'avancer de façon un peu plus objective, en dépit des pressions des lobbis, sur l'avenir de la filière nucléaire en France.
 
 
 
     
Des évènements qui se sont produits jadis dans nos communes au mois de février
     
février 1562
Tourves
Contraint début février par Bertrand de Crussol de quitter Aix où il avait été élu consul à la Pentecôte précédente, Durand de Pontevès, seigneur de Flassans, s'enfuit vers l'est. En chemin il s'empare de Tourves et y massacre les protestants.
     
2 février 1644
Saint Maximin
Bénédiction solennelle de l'église et du couvent des Capucins, situé hors les murs, sur un terrain longeant le Réal Vieux (aujourd'hui entre la rue Mirabeau et l'avenue Jean Jaurès).
     
4 février 1660
Saint Maximin
et
Sainte Baume
Visite de Louis XIV accompagné de sa mère Anne d'Autriche, de son frère le Duc d'Anjou et d'un grand nombre de seigneurs. Il arrive le soir vers 18h, accompagné d'un imposant cortège formé (selon le notaire Guichard) des plus nobles seigneurs et plus grandes dames de France, avec 50 ou 60 carrosses, plus de 50 charriots, plus de 100 mulets et 500 gardes à cheval. Après avoir passé la nuit à Saint Maximin, dans les bâtiments de l'infirmerie du Couvent, le roi se rend le lendemain matin en visite à la Sainte Baume.
     
3 février 1790
territoire
Le district de Saint Maximin est composé de 9 cantons (Bras, Nans, Pourrières, Rians, Rougiers, Saint Martin, Saint Maximin, Tourves, Saint Zacharie) et de 23 communes ou lieux inhabités. A l'exception de Artigues, Rians, Auriac, Brue et Saint Estève, toutes ces communes dépendaient déjà de la viguerie de Saint Maximin.
     
17 février 1800
territoire
L'arrêté des consuls modifie l'organisation administrative des départements établie lors de la Révolution. Le var est découpé en quatre arrondissements. Le premier arrondissement (de Brignoles) compte 26 cantons (dont Saint Maximin) regroupant 61 communes.
 

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
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