La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°7 - octobre 2008

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 
C'est de nouveau l'Argens qui trinque !
 
 
Durant le week-end des 13 et 14 septembre une quantité importante d'eaux usées a été rejetée directement dans le ruisseau de la plaine
Suite à notre intervention, le lendemain lundi 15 septembre le rejet des eaux usées a cessé, mais pendant 48h c'est le ruisseau de la plaine, puis l'Argens qui ont de nouveau été les victimes de cette pollution

Pendant tout un week-end, au niveau du chemin du pigeonnier, toutes les eaux issues du réseau d'assainissement collectif de la ville de Saint Maximin, ont été rejetées directement dans le ruisseau bordant la route, qui se déverse un peu plus loin dans l'Argens, sans aucun traitement.

Suite à notre intervention, auprès notamment de la police de l'eau, le Maire a fait stopper le flux de déjection dès le lundi matin.
Cependant le ruisseau de la plaine jadis poissonneux a dû, tout comme l'Argens, une nouvelle fois supporter une pollution grave.
Interrogé lors du dernier Conseil Municipal, Monsieur le Maire a indiqué que c'était la société GTM (entreprise chargée des travaux de construction de la nouvelle station d'épuration) qui était responsable d'un incident survenu à la station de relevage qui avait engendré cette pollution et que des travaux de nettoyage allaient être réalisés. Espérons qu'ils ne le soient pas aux frais des contribuables.
En tout état de cause, le lit de la rivière va mettre encore des mois avant de retrouver un degré de propreté acceptable.
Va-t-on encore longtemps continuer à détruire ainsi la nature ?
 
 
 
Où se garer lorsqu'on emmène ses enfants dans une école sans parking ?
 
 
La coopérative sert de parking à l'école
 
Le terrain qui pourrait servir de parking
En 2004, lorsqu'a été inaugurée l'école Victor Hugo, des voix se sont élevées pour souligner l'absence totale de parking.
Il leur a été répondu que ça n'était que temporaire et que l'on allait trouver des solutions.
Quelques années plus tard, on peut constater que rien n'a changé !
En période de vendanges, lorsque les viticulteurs condamnent le terrain qui leur appartient et qui fait office de parking, cela tourne rapidement à la panique généralisée : il n'y a plus aucune possibilité pour les parents qui viennent déposer leur enfant.
Et pourtant un terrain de grande capacité attenant à l'école existe. Pourquoi ne pas l'acquérir pour y aménager une aire de stationnement ?
 
 
 

Un bel établissement, mais très mal placé !

 

 
Dans quelques jours la nouvelle crèche va ouvrir ses portes.

Il s'agit d'un établissement de qualité, de capacité importante réalisé par la communauté de communes, qui vient à point pour se substituer aux locaux vétustes du boulevard Rey.
Il sera géré par l'association "Lei Pichoun" qui a obtenu la Délégation de Service Public pour plusieurs années.

Si sur le fond, on ne peut que se satisfaire de cette réalisation, en revanche on peut s'interroger sur le lieu d'implantation qui a été choisi.

Depuis quelques années, le boulevard Saint Jean est complètement saturé, notamment aux heures d'entrée et de sortie des établissements scolaires. Les parents amenant leurs enfants à la crèche vont encore un peu plus engorger cette artère qui n'avait pas besoin de ça.
La commune manque cruellement de parking de proximité. On avait là l'opportunité d'en aménager un de capacité importante, à une centaine de mètres du centre historique de la cité, qui s'était créé de fait, puisque de nombreux habitants avaient pris l'habitude de se garer sur ce terrain avant que ne commencent les travaux.
 
 
 
La plus grande manifestation jamais organisée à Saint Maximin
 
 

Il y a quelques mois, lorsque nous avons rejoint l'association Var Actions Environnement créée par Catherine et Max Richard qui militaient depuis plusieurs années déjà contre le tracé de la  LGV PACA, nous n'étions pas très nombreux.

Régulièrement, on s'entendait dire que le combat était inutile car la ligne ne devait pas passer par Saint Maximin ou alors qu'il n'y avait rien à faire car c'était le pot de terre contre le pot de fer.
Persuadés du bien fondé de la démarche nous avons poursuivi notre action, et c'est avec beaucoup de plaisir que nous avons pu constater ces derniers jours un bon nombre de ralliements (avec quelques variantes) à la ligne que nous défendons depuis le début. 
Nous ne disons pas comme le Président du Conseil Général ou le Maire de Saint Maximin : nous ne sommes pas contre, à condition qu'elle passe chez les voisins (à Toulon ou ailleurs).
Nous ne disons pas comme le secrétaire d'Etat Hubert Falco, longeons l'autoroute car c'est moins cher.
QUEL QUE SOIT LE TRACE CHOISI NOUS NE POUVONS ACCEPTER DE LAISSER DEFIGURER UNE PARTIE DE LA PROVENCE POUR FAIRE GAGNER QUELQUES DIZAINES DE MINUTES AUX PARISIENS SE RENDANT A NICE.
NOUS REJETONS EN BLOC TOUT PROJET DE LGV PACA CAR NOUS CONSIDERONS QU'IL SERA DANS TOUS LES CAS TRES COUTEUX ET INUTILE.
UTILISONS L'ARGENT DES CONTRIBUABLES AILLEURS (S'ILS N'ONT PAS D'IDEES NOUS POURRONS LEUR EN SUGGERER !).

La manifestation qui s'est déroulée samedi 20 septembre à Saint Maximin a connu un succès franc et massif. La présence de deux conseillers généraux (Claude Gilardo de Brignoles et Michel Partage de Barjols) ainsi que de nombreux élus en tête d'un cortège de plus de 1000 personnes a démontré s'il en était besoin, toute la détermination des provençaux à défendre leur belle région.

A nous de transformer l'essai afin que le projet soit définitivement abandonné !
 
 
Un degré de saleté dans le centre-ville inacceptable !
 
A quelques pas du Monument aux Morts
Le centre ville est sale, en raison notamment des nombreuses déjections canines qui parsèment les rues et trottoirs.
Ce problème se retrouve dans de nombreuses communes.

Pour y remédier, certaines villes ont placé dans tous les points sensibles des présentoirs comportant des petits sacs en papier recyclé mis gratuitement à la disposition des propriétaires de chiens.
Le procédé est simple et peu coûteux. Pourquoi ne tenterions nous pas de le mettre en oeuvre à Saint Maximin.
Comme il nous est impossible d'évoquer ce sujet dans les commissions jamais réunies à ce jour, nous le suggérons à Monsieur le Maire par voie informatique.
 
Bonneval, un quartier qui va bouger dans tous les sens du terme !
 
Cela fait plusieurs conseils consécutifs que l'on nous soumet des délibérations relatives à l'acquisition de parcelles agricoles pour réaliser une nouvelle zone d'activités quartier Bonneval.
Depuis 2001, la compétence économique ayant été déléguée à la Communauté de Communes, Alain Decanis a interrogé Monsieur le Maire pour savoir pourquoi c'était la commune qui achetait ces terrains.

Lors du conseil du 4 juin on lui a répondu que c'était la commune qui achetait car on ne ferait peut être pas une zone d'activités mais une école.

Le 17 septembre, à la même question, Monsieur le Maire lui a indiqué cette fois qu'on allait bien aménager une zone d'activités sur une partie du terrain, et que si c'était la commune qui achetait, c'était pour échapper à une enquête sur l'évacuation des eaux de pluie. Cela parait d'autant plus judicieux que la zone en question est considérée comme inondable ...!
En résumé pour répondre aux interrogations des habitants du quartier :
- un giratoire va être créé à quelques dizaines de mètres au sud du péage de l'autoroute,
- un groupe scolaire va être implanté dans le secteur, sans que l'on sache encore où (le choix du lieu s'est probablement fait en comité très restreint),
- une nouvelle zone d'activités (une de plus !) va être aménagée sur plusieurs hectares (actuellement agricoles et considérés comme inondables), situés chemin du Rayol, à gauche après le pont qui passe au-dessous de la bretelle d'autoroute.
Dès que nous parviendrons à obtenir des renseignements plus précis (et ça n'est pas gagné !) nous ne manquerons pas de vous tenir informé.
 
Quand la politique politicienne amène à tout dire et son contraire !
Lors du Conseil Municipal du 30 avril 2008, Alain Decanis a demandé à ce que soit votée une délibération de principe pour demander au Conseil Régional la réouverture de la ligne Carnoules-Gardanne, comme l'ont déjà fait toutes les autres communes riveraines.
Monsieur Pénal a répondu ironiquement que la voie ne serait pas réouverte avant des décennies, et qu'il était donc inutile de soutenir ce projet !

Le dimanche 21 septembre, lendemain de la manifestation, on pouvait lire dans Var Matin la déclaration suivante de ce même Alain Pénal "Il y a une ligne en désuétude Carnoules-Gardanne. Si Réseau Ferré de France a un peu d'argent, qu'il commence par faire des lignes TER dignes de ce nom..."
On croit rêver ! Comment peut-on à la fois tout dire et son contraire. Il n'est pas décent de prendre à ce point les gens pour des imbéciles ?
Ceci dit, s'il s'agissait d'une véritable conversion (nous en doutons mais en politique tout peut arriver...), nous invitons Monsieur Pénal à inscrire la délibération à l'ordre du jour du prochain Conseil Municipal.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire !
 
 
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