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Lorsque Saint Maximin comptait 3 000 habitants, l'espace commercial composé des rues Colbert, République, Général de Gaulle et de la place Malherbe était très animé.

Et puis, le centre de gravité de la commune s'est progressivement déplacé vers l'ouest, entraînant par là -même une perte d'attractivité d'abord de la rue Colbert, puis de la rue de la République et maintenant du haut de la rue Général de Gaulle.

Indépendamment de l'aspect purement économique, il est impératif de se préoccuper rapidement du sort du coeur de la cité qui meurt à petit feu, car il doit être un véritable trait d'union entre tous les Saint Maximinois

Aujourd'hui près de 16 000 habitants vivent disséminés sur la quasi totalité du territoire avec souvent, comme seul lien, l'école de leurs enfants.

Pour qu'ils retrouvent le sentiment d'appartenir à une même collectivité qui ne soit pas exclusivement une cité dortoir, il est nécessaire de recréer des lieux de vie, de rencontres et d'échanges. Ces pôles ne peuvent être implantés que dans un centre-ville agréable et attractif.

Il ne s'agit pas de lancer une énième étude coûteuse qui ne débouche le plus souvent sur rien, mais de réunir tous les partenaires (riverains, commerçants, hommes de l'art...) pour définir ensemble un projet global de restauration du centre ancien.

Nous sommes bien conscients que tout ne pourra être fait tout de suite, mais il faut tracer une perspective lisible et réaliser les travaux par tranches.

Nous avons eu la chance d'hériter de nos anciens d'un patrimoine magnifique, sachons le préserver et l'exploiter dans l'intérêt de tous.

Nouveautés sur le site
http://saintmaximin2008.fr
Afin de répondre à une demande maintes fois exprimée par nombre d'entre vous, nous avons décidé de rajouter trois rubriques : les petites annonces gratuites, un calendrier des manifestations ayant lieu dans le pays saint maximinois, quelques éléments d'histoire. Pour toutes insertions, il suffit de nous adresser un mail à alain.decanis@neuf.fr




Des rues commerçantes qui se désertifient
Lorsque Saint Maximin comptait 3 000 habitants, l'espace commercial composé des rues Colbert, République, Général de Gaulle et de la place Malherbe était très animé. Et puis, le centre de gravité de la commune s'est progressivement déplacé vers l'ouest, entraînant par là -même une perte d'attractivité d'abord de la rue Colbert, puis de la rue de la République et maintenant du haut de la rue Général de Gaulle. Indépendamment de l'aspect purement économique, il est impératif de se préoccuper rapidement du sort du coeur de la cité qui meurt à petit feu, car il doit être un véritable trait d'union entre tous les Saint Maximinois Aujourd'hui près de 16 000 habitants vivent disséminés sur la quasi totalité du territoire avec souvent, comme seul lien, l'école de leurs enfants. Pour qu'ils retrouvent le sentiment d'appartenir à une même collectivité qui ne soit pas exclusivement une cité dortoir, il est nécessaire de recréer des lieux de vie, de rencontres et d'échanges. Ces pôles ne peuvent être implantés que dans un centre-ville agréable et attractif. Il ne s'agit pas de lancer une énième étude coûteuse qui ne débouche le plus souvent sur rien, mais de réunir tous les partenaires (riverains, commerçants, hommes de l'art...) pour définir ensemble un projet global de restauration du centre ancien. Nous sommes bien conscients que tout ne pourra être fait tout de suite, mais il faut tracer une perspective lisible et réaliser les travaux par tranches. Nous avons eu la chance d'hériter de nos anciens d'un patrimoine magnifique, sachons le préserver et l'exploiter dans l'intérêt de tous.


Facilitons l'accès à l'emploi

La population saint maximinoise a augmenté de façon importante ces dernières décennies. Parallèlement, le nombre de demandeurs d'emplois n'a cessé de croître. Les zones d'activités nouvellement créées ont accueilli essentiellement des entreprises du tertiaire, le plus souvent à vocation commerciale ou liées à la construction. Elles gênèrent peu d'emplois et consomment beaucoup d'espace. On ne peut pas compter que sur ces entreprises pour faire baisser le taux de chômage particulièrement élevé de la commune. Aujourd'hui, pour de nombreux jeunes notamment, la situation devient critique. Il est urgent d'agir, mais cela ne signifie pas qu'il faut faire n'importe quoi par crainte d'être taxé d'immobilisme. Doit-on poursuivre la même politique en se lançant aveuglément dans l'aménagement de vastes zones dévoreuses d'espaces et sacrifier ainsi délibérément notre cadre de vie ? D'autant plus que la concurrence entre les communes pour attirer des entreprises génératrices de richesses et d'emplois est rude. De plus, compte tenu de la conjoncture économique internationale, les perspectives de développement sont moroses, et c'est plutôt le spectre de la délocalisation qui plane sur de nombreuses sociétés installées pas très loin d'ici. Dans ce contexte de développement économique difficile, ne serait-il pas plus opportun de faciliter les déplacements d'une partie la main d'oeuvre en incitant les demandeurs d'emplois à aller travailler sur les zones de la périphérie Aix-Marseille ? Actuellement le prix du carburant bat des records tous les jours et les bas salaires ne peuvent plus se permettre de faire quotidiennement de longs trajets. La réouverture de la voie ferrée Carnoules/Gardanne semble être le moyen le plus approprié pour faciliter les déplacements de la main d'oeuvre locale vers un bassin d'emplois beaucoup plus vaste, à moindre coût, tout en agissant de façon positive sur notre environnement.