La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°15 - juin 2009

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 
Tous ceux qui ont envie de nous rejoindre pour participer activement au développement de notre commune peuvent adhérer à l'association :
VAR, REPUBLIQUE et DEMOCRATIE
Des ateliers de travail sur les dossiers importants qui vont conditionner l'avenir de Saint Maximin seront mis en place à la rentrée.
Le montant de la cotisation annuelle (10€ en chèque libellé au nom de VRD) est à adresser à Jean Luc Piasco, 502 boulevard Saint Jean, 83470 Saint Maximin.
 

Pour fêter la naissance de l'association nous organisons

LE DIMANCHE 28 JUIN A MIDI
UNE GRANDE PAELLA OUVERTE A TOUS
DOMAINE DE PASCALETTE (Route de Rougiers)

Le montant de la participation (15€ en chèque libellé au nom de VRD) est à adresser au plus tard le 14 juin, à Jean Luc Piasco, 502 boulevard Saint Jean, 83470 Saint Maximin (merci d'apporter vos couverts). Pour tous renseignements : 06.83.68.49.23.

 
 
 
 
Une exposition retraçant l'histoire de nos vieux quartiers le 20 juin
 
Saint Maximin possède un patrimoine historique et architectural exceptionnel, mais souvent méconnu.
 
Afin de le faire découvrir à tous ceux que ça intéresse, l'association Santo Madaleno organise une exposition place Martin Bidouré, retraçant l'histoire des vieux quartiers intitulé "de la Jutarié au quatre cantoun", la Jutarié désignant l'ancien quartier juif (les Arcades) et lei quatre cantoun, l'intersection entre la rue Général de Gaulle et la rue Denfert Rochereau.
 
L'historique du cœur de notre cité sera présenté sur plusieurs panneaux thématiques (les sièges qu'ont subis la cité et ses remparts, les confréries, les couvents, les hôtels particuliers...).
 
L'exposition sera complétée par des visites guidées du quartier ainsi que par la présentation d'un travail généalogique qui devrait permettre à de nombreuses familles de découvrir leurs ancêtres saint maximinois jusqu'au XVIème siècle, ainsi que des cousinages éloignés.
 
 
 
 
Création du CIQ Argérie-Batailloles
 
Vendredi 15 mai s'est déroulée, espace de la gare, l'Assemblée Générale constitutive d'un nouveau Comité d'Intérêt de Quartier regroupant les riverains des quartiers de l'Argérie, des Batailloles et chemins desservis.
 
Après l'adoption des statuts, le montant de la cotisation annuelle a été fixé à 10€.
Sept membres ont été élus pour constituer le premier conseil d'administration. Dans la foulée, ces derniers ont élu comme président Danielle Masson, secrétaire, Benoit Daubercies, trésorier, Mireille Banzet, secrétaire-adjoint Roselyne Coze.

Pour obtenir de plus amples informations, vous pouvez joindre la présidente à ciq_ab@aliceadsl.fr ou au 06.27.20.42.60.

 
 
 
La déviation : un dossier sur lequel on se hâte lentement !
     

Depuis les années 60, progressivement, toutes les communes varoises traversées par la Nationale 7, des Bouches du Rhône aux Alpes Maritimes, ont été dotées d'une déviation.

 
Toutes, sauf une ...!  
Et pourtant, cela fait plus d'une trentaine d'années qu'une voie de contournement est inscrite dans le Plan d'Occupation des Sols.
 
Mais, comme c'est aussi le cas dans de nombreux autres domaines, à Saint Maximin, on attend que la situation devienne critique pour réagir.
 
Il a fallu attendre les années 90, pour qu'un premier tronçon raccordant la route d'Aix à la route de Barjols voie le jour.
 
En ce moment, on réalise une deuxième partie qui relie la route de Bras à la route de Nice (en empruntant l'échangeur de la bretelle d'autoroute).
 
Un point crucial : sous ce pont, lorsque l 'autoroute sera élargie à 2 fois 3 voies, où passera la déviation ?
D'ici quelques années, plus d'un demi siècle après son inscription dans le POS, on peut enfin espérer voir se terminer cette déviation que l'on nous présente comme un privilège accordé par le conseil général à la commune, mais dont la mise en chantier aura battu, en réalité, tous les records de durée.
 
 
 
Qu'allons nous laisser à nos enfants ?
 
Lors du dernier conseil municipal on nous a demandé de voter une procédure de modification du POS en vue d'implanter un parc photovoltaïque à Sceaux.
 
On peut lire dans le contenu de la délibération que "l’objectif de la commune est de contribuer à une politique visant à promouvoir le développement durable en s’appuyant sur le concept d’économie verte".
Un peu plus loin, toujours dans le même document il est indiqué que "'il s'agit d'un enjeu planétaire pour lutter contre l’effet de serre : en effet, le modèle énergétique actuel n’est pas durable et peut s’avérer catastrophique. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a crû de 50% en une génération et le réchauffement climatique va devenir critique".
Nous ne pouvons que dire bravo, si ce n'est que ce sont encore des terres agricoles qui vont disparaître...
Mais que penser lorsque dans le même conseil municipal on nous demande d'accepter une procédure simplifiée de révision du même POS, pour bétonner et goudronner plus d'une centaine d'hectares boisés (dont une partie classée ZNIEF  et éligible Natura 2000), situés au pied du mont Aurélien, afin d'y implanter notamment une base logistique qui générera un important trafic poids lourds et donc des émissions de CO2.
Comment peut-on à la fois tenir de grands discours sur la préservation de la planète et détruire notre environnement immédiat.
Le prétexte de la création d'emplois à bon dos. Depuis quelques années des zones d'activités fleurissent un peu partout et le chômage ne cesse d'augmenter.
Mais que va-t-on laisser à nos enfants ?
 
le schéma d'aménagement présenté au conseil municipal
 
 
 
Un Fond d'Intervention pour les Services l'Artisanat et le Commerce (FISAC)
 
Ce projet, présenté lors du dernier conseil municipal, a pour but d'identifier les faiblesses de l'appareil commercial dans le centre historique, en vue d'engager des actions avec pour objectifs :
- fortifier le commerce, l'artisanat et les services de proximité présents dans le centre-ville,
- favoriser le développement de la zone de chalandise,
- afficher l'identité commerciale du centre-ville à une échelle communale et intercommunale,
- éviter l'évasion commerciale.
De façon générale, les projets FISAC ont pour but d'aider les communes à revitaliser leur centre ancien, et à ce titre on ne peut qu'y souscrire. Mais lorsqu'on regarde un peu plus attentivement le périmètre d'intervention, on est en droit de se poser des questions.
Les limites des zones de Cap Sainte Baume et de la Laouve peuvent elles être considérées comme faisant partie de notre centre ancien (voir plan ci-dessous) ?
 
 
La commune en est à son deuxième FISAC.
C'est probablement un moyen adapté :
  • pour calmer et faire patienter certains commerçant du centre-ville, qui éprouvent de plus en plus de difficultés pour survivre
  • pour faire cofinancer des équipements situés en périphérie.
Mais on peut être très sceptiques, quant aux retombées réelles que cette opération pourra apporter concrètement aux petits commerces situés dans le périmètre intramuros.
Au point où nous en sommes, ça n'est plus un FISAC dont notre centre a besoin, mais d'un véritable plan Marshall.
En fait, ce qu'il manque, c'est une véritable volonté politique visant à dégager des moyens financiers pour :
  • créer un parking souterrain de grande capacité,
  • accroître l'espace commercial en centre ville,
  • favoriser l'implantation d'enseignes attractives jouant le rôle de moteur,
  • aménager tout le centre intramuros,de façon piétonne,
  • revoir entièrement le plan de circulation.
La délibération a néanmoins été adoptée à l'unanimité, en attendant mieux...
 
 
 
Peu à peu, le voile se lève sur le lynchage politique de Gilles Colombani
 
Le 23 mars, Monsieur le Maire a annoncé qu'il avait décidé de retirer ses délégations à un adjoint. Il a également demandé au conseil de se prononcer sur le retrait du mandat d'adjoint de Gilles Colombani sans donner plus d'explication.
La qualité d'adjoint a été retirée par 21 voix "pour", 10 "contre" (dont les 8 de l'opposition refusant de condamner sans savoir pourquoi) et 2 bulletins blancs.
Le 22 avril, le conseil a été amené à se prononcer sur le remplacement de Gilles Colombani dans les différentes commissions où il siégeait. Toujours aucune explication, mais le résultat a, cette fois, été plus serré.
Pour élire Nicole Melek, candidate proposée par la Majorité pour remplacer Gilles Colombani, deux tours de scrutin ont même été nécessaires.
 
Le 27 mai, à la fin du conseil municipal, Alain Decanis interroge de nouveau Monsieur le Maire qui refuse de répondre mais Gilles Colombani intervient pour fournir son explication :

"... je commence à en avoir assez des rumeurs... , des procureurs, des …Tribunal Pénal, des chèques en bois etc...etc... J'ai tout perdu dans cette cabale, même des amis que j'avais dans le groupe, à part trois qui m'ont témoigné leur soutien, je me suis investi dans la campagne à côté de celui qui est devenu le Maire et tout cela pour en arriver là ! Là où j'en veux à mes collègues c'est d'avoir voté sans savoir !!!!! c'est aussi de m'avoir retiré la délégation communautaire et in fine la délégation en Provence Verte. Je m'y suis investi tout entièrement, j'y ai élaboré avec l'aide de mes collègues du Territoire le PADD de la Commission Culture et Patrimoine, validé lors des Assises de la Provence Verte. 

Mais revenons à ces rumeurs : 
Ce qui s'est réellement passé, c'est qu'une association (avec qui l'Association Baroque en Provence, dont je suis le Directeur artistique, avait conclu un partenariat et une convention) m'a assigné au tribunal des référés de Draguignan, moi Gilles Colombani (et non l'adjoint), pour le paiement d'un chèque de 50 000 € qui avait été émis en guise de caution pour la budgétisation du programme de 2008 en attendant la venue d'un mécène (qui devait entrer à hauteur de ces 50 000 € dans le budget).!!! 
Je n'ai eu de cesse de répéter qu'il s'agissait d'une affaire privée.
Le Juge des Référés dans son ordonnance du 19 avril 2009, m'a écarté totalement de cette affaire !!!
L'Association Baroque en Provence, de son côté, a été condamnée à verser ces 50 000 € ! Cette même association est d'ailleurs prête maintenant à se retourner contre la partie adverse. En effet, il est stipulé dans la Convention signée entre les deux parties, que la première plaignante devait s'assurer du montage et du suivi des dossiers de mécénat ! Elle ne l'a pas fait, elle a donc failli à sa tâche !! 
Me voilà, complètement écarté de cette procédure !! Mais même si dans cette destitution "municipale" ce ne fut jamais la raison invoquée, le fait d'être innocent ne pourra jamais me faire faire machine arrière (tous ces bruits sont tout de même bien partis de quelque part !!! ). 
Je pense que mon implication politique était trop forte et je crois qu'elle dérangeait, (notamment mes relations privilégiées d'élus avec les autres Maires du Territoire, mes coups de gueule etc ...).
Pour terminer , je tiens à faire savoir que la programmation culturelle de cet été à St Maximin, comporte trois rendez-vous avec l'association en cause !! c'est d'autant plus surprenant que pour mon Association Baroque en Provence, il n'y avait aucun créneau de disponible !!!
Chacun y verra encore le fait du hasard !!!"
 
Gilles Colombani ne fait pas partie du groupe d'opposition municipale mais nous lui avons ouvert nos colonnes afin qu'il puisse s'exprimer, et irriguer d'un courant un peu plus démocratique, la vie municipale.
 
 
 
 
La restauration scolaire : où en est-on ?
 
Au mois d'octobre 2008 on nous a demandé de voter l'attribution de la confection et du portage d'environ 710 repas quotidiens pour quatre établissements scolaires dans l'urgence. Cela se justifiait par le fait qu'il fallait assurer le fonctionnement des cantines après les vacances de la Toussaint, date à partir de laquelle les services vétérinaires ne donnaient plus leur agrément à la cuisine centrale.
 
Nous avons accepté le marché pour un an, à titre provisoire, le temps d'évaluer le coût de la remise aux normes de la cantine, ce qui devait être fait dans le cadre d'une commission.
 
Nous avons attendu, attendu... mais la commission n'est jamais venue.
Nous avons donc décidé, munis du rapport des services vétérinaires et après une visite des locaux, d'effectuer le travail par nous mêmes.
Aujourd'hui ce travail d'investigation est terminé et nous sommes en mesure de vous présenter à la fois un dossier chiffré et des propositions.
Nous vous donnons rendez-vous pour en débattre :
 
le lundi 15 juin, à partir de 18h, espace de la Gare
 
 
 
 
Pour pratiquer l'aïkido à Saint Maximin
 
L’Association Aïkido St Maximin, a été fondée en 1969 par Roberto Arnulfo, 6ème DAN diplômé d’état. Il a conduit le club pendant 20 ans, initiant et formant plus de 500 Saint Maximinois à la pratique de cet art.
Aujourd’hui le club est animé par Jean-Marie Rodriguez, 2ème DAN, élève de Maître Arnulfo depuis 1978.
 
 
 
 
L'aïkido se pratique à Saint Maximin dans la salle des arts martiaux, boulevard Rey (derrière la Perception).
 
  • pour les adultes (à partir de 16 ans) : les lundi et mercredi de 19h à 21h00,
  • pour les juniors débutants et 1ère année (6 ans révolus) :   le lundi de 18h à 19h,
  • pour les juniors confirmés : le mercredi de 18h à 19h.
Pour tous renseignements vous pouvez contacter les enseignants, Marie et Jean-Marie Rodriguez au 04.94.86.51.94
 
 
 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations
Des petites annonces gratuites
Des topos pour effectuer des randonnées ou des ballades dans le secteur
L'histoire de la commune
Un calendrier des manifestations
Les comptes rendus des conseils municipaux
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

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