La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°14 - mai 2009

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 

Un banquet républicain pour fêter la naissance de l'association
Var, République et Démocratie

 
Nous sommes nombreux à constater aujourd'hui qu'une majorité de citoyens se désintéressent de la politique. Les taux importants d'abstentionnisme lors des dernières élections (sauf la présidentielle) nous confortent dans cette idée.
 
Et pourtant, nous ne pouvons admettre cela comme une fatalité. Il en va de l'avenir de la démocratie.  
Il faut que tous ceux qui se considèrent comme des progressistes se réconcilient avec les valeurs de la République et participent activement à la gestion de leur cité.
 
Pour que la démocratie triomphe, on a besoin de tous.
 
Nous sommes bien conscients que dans un monde où l'individualisme est devenu la règle, et le culte de l'argent la valeur suprême, le combat ne sera pas facile. Il mérite néanmoins d'être mené car il est juste.
C'est pour rassembler tous ceux qui se reconnaissent dans cette démarche que nous avons créé l'association Var, République et Démocratie.
Pour fêter sa création nous organisons un grand banquet républicain (paella) ouvert à tous le dimanche 28 juin, à la campagne de Pascalette située entre Rougiers et Saint Maximin (merci d'apporter vos couverts).
Pour des raisons d'intendance, le montant de la participation (15€) sera perçu en même temps que l'inscription le 14 juin au plus tard (chèques libellés au nom de VRD, à adresser à Jean Luc Piasco, 502 boulevard Saint Jean, 83 470 Saint Maximin).
Pour toutes informations supplémentaires, vous pouvez appeler le 06 83 68 49 23
Nous espérons vous rencontrer nombreux.
 
 
 
Un dialogue de sourds : le Maire ne respecte pas la loi, les gens du voyage non plus !
 
De façon récurrente, chaque année, les gens du voyage séjournent à Saint Maximin, notamment au moment du pèlerinage aux Saintes Marie de la Mer.
 
Après avoir successivement utilisé les abords du stade, un lotissement en construction, une zone d'activités en cours d'aménagement, ils ont jeté cette année leur dévolu sur un terrain agricole situé en bordure de la route de Barjols, appartenant à un agriculteur local.
Ils ne sont certes pas dans leur droit, mais la commune en ne mettant pas un terrain à leur disposition non plus. Conclusion: ils font ce qu'ils veulent et personne ne parvient à les déloger !
Après plusieurs jours ils ont fini par décider de s'en aller.
Bilan de l'opération :  
- l'agriculteur a perdu la totalité de sa récolte de fourrage,  
- les propriétaires des parcelles voisines ont retrouvé leur champ dans un tel état, que le Maire a dû les faire nettoyer par les agents municipaux aux frais de la collectivité (voir ci-contre le ruisseau qui a été oublié).
 
Quelques jours plus tard, arrive un nouveau convoi de gens du voyage. Pour éviter des problèmes avec les habitants, on les autorise cette fois à s'installer sur un terrain sportif. Est-ce bien normal ?
 
Plutôt que de nier le problème et de s'entêter à ne pas respecter la loi, ne serait-il pas plus judicieux au contraire de s'en emparer pour trouver une solution ?
 
 
 
 
 
Voici l'espace boisé que la Municipalité veut transformer en Zone d'Activités par une révision simplifiée du Plan d'Occupation des Sols
 
Le code de l'urbanisme précise que la procédure de révision simplifiée peut s'appliquer à un projet d'extension des zones constructibles qui ne porte pas atteinte à l'économie générale du projet d'aménagement et de développement durable, et ne comporte pas de graves risques de nuisance.
Comment peut-on considérer que transformer près de deux cent hectares de zones vertes en zone d'activités ne comporte aucun risque de nuisance ?
Est-il bien sérieux de traiter ce dossier qui va engager durablement l'avenir de façon aussi expéditive ?
 
 
 
Une étude de près de 21 000 € pour connaître ... des profils de postes
 

Dans la séance du conseil municipal du lundi 23 mars nous avons appris qu'un marché adapté avait été passé avec un cabinet Consultant Ressources Humaines, pour une mission de diagnostic et de modernisation de l’organisation de la collectivité.

 
Le montant total de l'étude s'élève à 20 930 € TTC.  
Interrogé sur ses motivations, Monsieur le Maire a répondu qu'il s'agissait d'une étude visant à établir un diagnostic et à élaborer des fiches de postes.
 
Étonnant ! Quelqu'un qui a été adjoint pendant 15 ans, aurait-il besoin d'un cabinet extérieur pour savoir ce qu'il se passe dans sa Mairie ?
 
D'autant plus que ce travail ne se situe pas en amont, mais qu'il est effectué après que la commune ait procédé à de nombreux recrutements.  
Dans une période où on ne cesse de nous dire qu'en raison de la crise il est nécessaire de revoir nos besoins à la baisse, chacun appréciera l'opportunité d'une telle dépense.
 
 
 
 
Le fait du prince !
     
Lors du conseil municipal du 22 avril le Maire a demandé à ce que l'on procède au remplacement d'un ex-adjoint (sa délégation lui avait été retirée lors de la séance précédente) dans toutes les commissions où il siégeait. La plupart n'ont d'ailleurs jamais été réunies et ne le seront jamais.
 
On peut en conclure que pour en arriver là, il faut que Gilles COLOMBANI ait fait quelque chose de très grave.
 
Le Maire interrogé en séance par Alain DECANIS sur les motivations de son acte, a refusé une nouvelle fois de s'expliquer. Les 8 élus de l'opposition ont alors annoncé qu'ils voteraient contre, refusant de cautionner cette décision qui s'apparente à un véritable lynchage politique.
 
Voici les résultats des différents votes :  

- urbanisme : remplacement par Jacques FREYNET (22 voix pour Jacques FREYNET, 1 voix pour Gilles COLOMBANI, 10 bulletins blancs),
- communication : remplacement par Olivier BARRAU (20 voix pour Olivier BARRAU, 2 voix pour Gilles COLOMBANI, 11 bulletins blancs),- office du tourisme : remplacement par Gabriel RINAUDO (19 voix pour Gabriel RINAUDO, 2 voix pour Gilles COLOMBANI, 12 bulletins blancs),
- office municipal de la culture : remplacement par Alain PENAL (18 voix pour Alain PENAL, 2 voix pour Gilles COLOMBANI, 13 bulletins blancs),

 
- école de musique du Haut Var : remplacement par Gabriel RINAUDO (19 voix pour Gabriel RINAUDO, 3 voix pour Gilles COLOMBANI, 11 bulletins blancs),
- comité de jumelage : remplacement par Gabriel RINAUDO (19 voix pour Gabriel RINAUDO, 3 voix pour Gilles COLOMBANI, 11 bulletins blancs).
Pour le remplacement de Gilles COLOMBANI par Nicole MELEK à la Communauté de Communes, le résultat est encore plus étonnant car il a fallu deux tours de scrutin pour les départager :
Au premier tour Nicole MELEK a recueilli 16 voix, Gilles COLOMBANI 12 voix, 5 bulletins blancs.
Aucun des candidats n'ayant recueilli la majorité absolue, un deuxième tour de scrutin a lieu avec pour résultat : Nicole MELEK 18 voix, Gilles COLOMBANI 13 voix, 1 bulletin blanc, 1 bulletin nul.
Le Maire pouvait respirer, le Président du Conseil Général présent en coulisse aussi, l'essentiel était préservé ! Mais jusqu'à quand pourront-ils continuer à fonctionner ainsi ?
 
 
 
 
Qui était Adrien Paul Bertin ?
 

Responsable de la cellule locale du parti communiste, très tôt il organise la résistance à Saint Maximin.

 
Il organise le ravitaillement des maquis qui séjournent dans le secteur, et participe à plusieurs parachutages, dont celui qui a été réceptionné dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne (voir le récit du parachutage sur le site http://saintmaximin2008.fr).
 
Le 23 juin 1944, il est arrêté sur dénonciation, puis transféré à la prison de Draguignan où il est torturé par la Gestapo.
 
Après avoir tenté de se suicider pour ne pas parler, il est libéré de l'infirmerie par un commando en armes le 14 juillet 1944, jour où était programmée son exécution.
 
Le 20 août 1944, accompagné de sa famille, il revient à Saint Maximin où il est acclamé par la population. Les FFI l'accueillent en lui faisant une haie d'honneur.
Dans les jours suivants, il est nommé président du comité de Libération avec pour adjoint le père de Biennassis.
Nous sommes nombreux à considérer que son comportement a été exemplaire durant l'occupation, et que c'est un honneur pour la commune de compter parmi ses enfants un tel citoyen. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé, dès la première séance du conseil municipal qui a suivi notre élection, à ce qu'une place ou une rue porte son nom.
Monsieur le Maire nous a indiqué qu'il allait réfléchir.
Après quelques mois nous avons réitéré notre demande. Il nous a été répondu cette fois qu'on allait former une commission... On l'attend toujours !
Heureusement, au début de cette année, nous avons rencontré des responsables de l'ASL Les Portes du Soleil qui recherchaient des noms de personnalités locales pour baptiser quatre rues récemment créées dans leur lotissement.
Nous leur avons proposé plusieurs noms dont celui d'Adrien Paul Bertin qui a été accepté, à notre grand plaisir ainsi qu'à celui de plusieurs associations d'anciens combattants.
Nous devrions donc sous peu inaugurer l'avenue Adrien Paul Bertin.
 
 
 
 
Pourquoi nous avons refusé de voter les yeux fermés (subventions et CUCS)
 
Le 23 mars, les huit conseillers du groupe d'opposition ont refusé de participer au vote de plusieurs délibérations.
 
Cette prise de position concerne notamment l'approbation du Contrat Urbain de Cohésion Sociale et le vote des subventions aux associations. Pourquoi ce refus ?
 
Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale engage plus de 455 000 € de dépenses (dont 120 000 € uniquement pour la commune). Les seuls éléments que l'on nous a communiqués pour nous prononcer sur l'opportunité d'une telle dépense étaient résumés très brièvement dans un petit tableau de deux pages. Aucune réunion préparatoire, aucune discussion, aucune présentation...
 
Un bon nombre d'actions prévues dans le contrat sont certainement très intéressantes c'est la raison pour laquelle nous n'avons pas voté "contre" mais que nous avons choisi de refuser de participer au vote.
 
Il en a été de même lors du vote des subventions aux associations. On nous a communiqué uniquement la liste des associations bénéficiaires avec en face le montant proposé sans aucune explication sur la façon dont avait été effectuée la répartition !

Voter cela revient à donner un chèque en blanc au maire et le laisser distribuer comme bon lui semble les subventions sans plus de détail !

Nous ne pouvons et ne voulons pas cautionner cette façon de procéder. Le conseil municipal doit être un lieu de débat et non une chambre d'enregistrement !
Contrairement à ce que laisse entendre le compte rendu du conseil relaté par Var Matin, nous respectons tous les bénévoles du milieu associatif qui se dépensent sans compter, et c'est précisément pour les protéger que nous demandons une plus grande clarté dans la répartition des aides publiques.
 
 
 
 
Heureusement qu'il nous reste la Commission d'Accès aux Documents Administratifs
 
Lors du conseil municipal en date du mercredi 17 décembre, Monsieur le Maire a présenté la liste des marchés adaptés passés par la commune lors du second semestre 2008.
 
Monsieur Decanis est intervenu sur deux d'entre-eux, trouvant leur montant particulièrement élevé. Il s'agit de :
 
- la pose et dépose des illuminations de Noël attribué pour 46 520 € TTC,
- le coût de la peinture concernant une réfection partielle (hall et rez de chaussée) de l'Hôtel de Ville pour 53 457 € TTC.
 
Il a demandé à ce que lui soit communiqué les devis des entreprises concurrentes n'ayant pas été retenus.
Monsieur le Maire a répondu que tous les éléments lui seront communiqués.
Le lendemain, les chefs de service concernés répondent qu'ils ne peuvent communiquer les documents n'ayant pas eu d'instructions du maire.
Le mercredi 7 janvier, Alain Decanis formule de nouveau sa demande à Monsieur le Maire, mais cette fois par écrit.
Lors du conseil suivant, mercredi 28 janvier, en réponse à une question du leader de l'opposition qui s'étonne de n'avoir toujours pas de réponse, Monsieur le Maire répond que les documents sont à sa disposition au secrétariat général.
Fin février, après un mois de tergiversation, le secrétaire général finit par indiquer que ces pièces ne sont pas communicables car ces marchés peuvent être considérés comme reconductibles. Envisagerait-on de repeindre le hall chaque année ?
Devant autant de mauvaise foi, comprenant qu'il n'y a pas grand chose à espérer, les élus de l'opposition ont décidé de saisir la Commission d'Accès aux Documents Administratifs le 4 mars 2009.
Cette dernière a examiné leur demande dans sa séance du 2 avril 2009 et a conclu que les pièces sont consultables par tous les contribuables.
Chacun pourra interpréter à sa juste mesure cette rétention systématique d’information, vis à vis des élus de l'opposition.
 
 
 
 
Encore une victime des dégâts collatéraux
 
Début avril Monsieur le Maire a décidé de mettre un terme aux fonctions de son directeur de cabinet recruté il y a un an pour lui dégager du temps et préparer ses discours.
 
Certains se réjouiront, considérant que nous allons ainsi économiser 65 000 € par an.  
Mais au delà de l'aspect purement financier (certes non négligeable) d'autres noteront que les grandes manoeuvres ont commencé.
 
Après l'adjoint au tourisme, c'est le directeur de cabinet qui est tombé en disgrâce.
 
Qui sera le suivant sur la liste ?  
Les paris sont ouverts.  
 
 
 
 
Un atelier d'écriture ouvert à tous
 
L’atelier d’écriture « jetons l’encre » animé par l’association Tous Ensemble organise mardi 28 avril, de 14h à 16h30, dans les locaux de l'association Notre Bibliothèque , situés 43 rue du 14 juillet, une manifestation sur le thème :
 
- à la découverte de :
 
Aimé Césaire (1913-2008)
artiste, député, écrivain, homme d'Etat, homme politique, Maire et poète.
 
- et de son oeuvre :
 
"Le crayon de Dieu lui même n'est pas sans gomme"

 

Entrée libre
 
 
 
 
Un train pour le centre Var
 

Carnoules-Gardanne, une ligne SNCF à rouvrir, mais pourquoi ?

 
   
- sept cantons (49 communes), soit un bassin de population de 150.000 habitants auront accès à cette ligne et à l’ensemble du réseau SNCF,
 
- la population à proximité de cette ligne ne cesse de croître (+ 24% au recensement de 1999 et 20% depuis, la plus importante augmentation de toute la France) 87 500 déplacements quotidiens dont 27 500 vers l’agglomération Marseillaise, 18 000 vers le bassin d’Aix et 16 500 vers Toulon.
 
   
Rouvrir cette ligne c’est :    
- désenclaver le moyen et le haut Var, en offrant un atout supplémentaire pour assurer son développement économique,
- faciliter les déplacements pour le travail, les études et les loisirs, notamment des jeunes,
- réduire la pollution, diminuer le nombre d'accidents de la route et apporter une solution aux personnes qui n'ont pas le permis de conduire,

- accéder facilement au réseau des grandes lignes de la SNCF.

 
Tous ceux qui souhaitent soutenir cette action sont cordialement invités à l'Assemblée Générale de l'association "Le train avenir du centre Var" qui se déroulera lundi 4 mai, 18h30 à Brignoles.
 
 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace pour faire la promotion des associations qui le souhaitent
Des petites annonces gratuites
Des topos pour effectuer des randonnées ou des ballades dans le secteur
L'histoire de la commune
Un calendrier des manifestations
Les comptes rendus des conseils municipaux
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

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