Var - République - Démocratie
bulletin d'information n°129 - mai 2019
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein
Le spectre qui menace Saint-Maximin est celui d'une banlieue-dortoir, dans laquelle les habitants partiraient pour aller travailler tous les matins en grand nombre vers le département voisin des Bouches-du-Rhône, et reviendraient tard le soir sans véritables liens avec la commune où ils habitent.
Pour lutter contre cette tendance préjudiciable il apparait nécessaire de fixer beaucoup plus d'habitants au territoire en créant en nombre des emplois sur place.
Ces dernières années le développement économique de notre cité ne s'est appuyé que sur l'aménagement de nouvelles zones commerciales qui n'a fait qu'accompagner l'augmentation de population, donc de clients potentiels.
Comme le commerce, ne peut être en mesure d'absorber
à lui tout seul tous les nouveaux actifs arrivants, en dépit des apparences, non seulement le taux de chômage ne baisse pas, mais il augmente.
Seules les entreprises de production, de transformation, peuvent créer des emplois en nombre sans avoir besoin de nouveaux arrivants. Ce sont celles qu'il convient de privilégier.
Or, aujourd'hui, nous ne disposons pas d'un seul hectare cessible pour accueillir d'éventuelles entreprises de ce secteur qui seraient intéressées pour s'implanter sur notre commune !
On ne peut continuer ainsi, c'est suicidaire. Il faut faire du développement économique une priorité qu'il convient de travailler avec les services de la communauté d'agglomération, car c'est cette dernière qui possède la complétence en la matière.
Nous avons gaspillé environ 1.5 milion d'Euros et perdu 10 ans en s'entêtant dans le Parc d'Activité du Mont Aurélien, il est temps de tirer un trait et de passer à autre chose, rapidement !
Si nous ne sommes pas capables de proposer un lieu adapté, pour réaliser une véritable zone économique, dans le prochain Schéma de Cohérence Territoriale
qui devrait être arrêté debut 2020, nous allons encore perdre plusieurs années et cela sera fort préjudiciable pour toute la population des communes qui se trouvent à l'ouest de la Provence Verte.
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, Sylvie Minier s’est lancée dans la culture du safran dans le village de Mazaugues.
Passionnée et remplie d’une envie constante d’innovation, elle propose toujours de nouvelles surprises sur le thème de cette jolie fleur.
Dernièrement, elle a revisité la recette de la gelée de Safran née dans sa famille en Anjou, au cœur de la région de production du Cabernet, et a remplacé la gelée de porc qu’utilisait ses aïeux par de l’agar (produit naturel) afin que cette gelée convienne au plus grand nombre. Les parfums qui la composent sont le résultat du travail constant et minutieux des producteurs de notre région. Au cœur de la Sainte-Baume, elle propose sur ces terres certifiées en Bio des visites de la safranière, la vente de bulbes à planter et la formation à la culture.
Vous pouvez la contacter sur le marché des producteurs locaux de Saint-Maximin, en prenant rendez-vous au 06 61 42 07 66 ou sur Facebook "Domaine de l’Emeraude-Sainte-Baume".
Le groupe Facebook « Langue des Signes Française à Saint Maximin la Sainte Baume et alentours » est né le 2 avril 2019. Son principe est de mettre en lien des personnes désireuses d’apprendre cette langue, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles, et des utilisateurs (sourds, malentendants, dans le cadre de leur profession …).
50 internautes ont demandé à être membres de ce groupe en moins de 2 semaines ! C’est dire l’intérêt pour cette forme de communication.
Il s’agit maintenant de trouver des intervenants bénévoles ou moyennant un faible coût, à Saint Maximin ou dans des communes proches, pour répondre à cette soif d’apprendre, sous forme de cours réguliers d’initiation aux bases de la LSF. La pratique et les échanges pourraient ensuite s’envisager sous forme de « Café des signes » comme il en existe dans les grandes villes (Aix, Marseille, Toulon…). Il serait intéressant de commencer par trouver une salle pour une rencontre professionnels – malentendants – et futurs élèves afin d’échanger sur ce moyen de communication qui devrait être enseigné à l’école dès la maternelle !
Hélène Nicolas
En effet il ne parait pas judicieux de laisser croire, pour des raisons politiques, que ce projet n'est pas enterré définitivement. Cette démarche est très préjudiciable car aussi longtemps qu'on n'aura pas supprimé ce projet on ne pourra en inscrire un autre.
Il serait, au contraire souhaitable de rechercher, le plus rapidement possible, un autre lieu d'implantation qui permette d'accueillir des entreprises de fabrication, de transformation, génératrices d'emploi sur la partie ouest de l'agglo.
On en a bien besoin, dans l'intérêt des habitants de notre territoire.
Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) est un projet territorial de développement durable. A la fois stratégique et opérationnel, il prend en compte l’ensemble de la problématique climat-air-énergie autour de plusieurs axes d’actions :
- la réduction des émissions de gaz à effet de serre,
- l’adaptation au changement climatique,
- la sobriété énergétique,
- la qualité de l’air,
- le développement des énergies renouvelables.
Le PCAET s’applique à l’échelle d’un territoire intercommunal, sur lequel tous les acteurs (entreprises, associations, citoyens…) sont mobilisés et impliqués.
Il doit être révisé tous les 6 ans.
A l'occasion dune première réunion aujourd'hui à la salle des fêtes de Saint-Maximin, nous avons travaillé en groupes afin de lister tous les points qu'il nous parait important d'incorporer dans le PCAET Provence Verte - Verdon.
Une restitution sera présentée lors d'une prochaine réunion.
Ne serait-il pas judicieux d'étudier la possibilité de l'acquérir pour la commune :
- de conduire une opération immobilière sur une petite partie qui permettrait d'amortir le coût,
- de conserver le reste pour y aménager le centre aéré et les bois en réserves forestières ?
Il ne reste plus beaucoup d'opportunités de ce type et si la commune ne s'en préoccupe pas, ce sera un propriétaire privé qui s'en emparera à sa place !
La section fonctionnement de ce budget 2019, qui est le 6ème et dernier de la mandature, est une copie conforme de tous les précédents.
Toutefois je regrette que, bien que l’ont n’ait pas remplacé la Directrice des Services Techniques, ni son adjointe, on se retrouve avec une masse salariale qui est pratiquement stable.
Et pourtant, avec près de 60% de nos dépenses réelles de fonctionnement consacrées aux dépenses de personnel, nous sommes très au-delà de la moyenne des communes de notre strate de population qui est de 53%.
Et cela, en dépit du transfert de compétences et donc de personnel à l’agglo et malgré une privatisation de quasiment tous les services qui pouvaient l’être.
Ces départs de gros salaires auraient pu être l’occasion d’une réflexion pour se redonner une marge de manœuvre et réfléchir à une réorganisation des services. C’est dommage !
Concernant le budget d’investissement.
Comme chaque année, et en dépit des observations de la Chambre Régionale des Comptes, vous vous obstinez à nous présenter un document particulièrement opaque dans lequel vous nous demandez d’approuver un montant de travaux de 3.5 millions d’Euros auxquels s’ajoutent 1.1 million de restes à réaliser, sans que nous n’ayons aucune idée de la ventilation des dépenses sur différents programmes.
Autrement dit, vous nous demandez de voter un chèque en blanc.
C’est pourtant normalement notre rôle au moment du vote du budget, d’apprécier le bien fondé du montant consacré au financement de telle ou telle opération.
Enfin comme chaque année, depuis six ans, je ne peux que déplorer que la commission des finances n’ait jamais été réunie, ne serait-ce qu’une seule fois.
Pour toutes ces raisons les membres du groupe VRD ne voteront pas ce budget 2019.
Même si aujourd'hui tout ça n'intéresse plus grand monde, c'est une question de morale ! Je ne peux la laisser mentir sans arrêt. C'est d'autant plus grave qu'elle occupe une fonction de sénatrice !
Je comprends bien que ceux qui n'ont pas connu cette période ne sont pas obligés de me croire. Voici donc un article que j'avais publié en 2009, à partir d'extraits incontestables du rapport de la Chambre Régionale des Comptes :
Les élus de la majorité ont néanmoins voté les subventions suivantes :
ASMVTC (Viet Taï Chi) : 300 €
Centre Communal d'Action Social : 230 000 €
