VAR - REPUBLIQUE - DEMOCRATIE
bulletin d'information n°125 - janvier 2019

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"- Albert Einstein

SOMMAIRE

Editorial

Commune 
  Le marché des producteurs locaux du week-end menacé
   Au conseil municipal du 1 février 2019
  Le taxi-train, une piste à explorer
  Le porté à connaissance auprès du Procureur s'est révélé efficace
  Encore de l'argent gaspillé on ne sait trop pourquoi !

  Comment peut-on concevoir une aire de traitement des effluents vinicoles dans une zone aussi urbanisée ? C'est absurde !
  Brèves
  Saint-Maximin et les échecs !
  Bientôt la fibre
  Que penser de Cadarache, du projet d'éoliennes d'Artigues ou des parcs photovoltaïques qui fleurissent un peu partout dans nos collines


VRD en action


Sports

Vos élus sur le terrain

Histoire


EDITORIAL

Je suis de plus en plus convaincu que la priorité absolue pour notre cité est de planifier son développement sur le long terme.
Ces dernières années trop d’initiatives, publiques ou privées, ont vu le jour sans véritable cohérence.
On ne peut à la fois prôner une nécessaire revitalisation du centre ville et laisser se multiplier en périphérie des commerces concurrençant directement ceux du centre ancien.
On ne peut requalifier un espace comme la place Malherbe sans réfléchir, au préalable, aux conséquences en matière de circulation sur tout le reste de la cité.
On ne peut pas regretter que les équipements publics ne suivent plus, que les axes routiers qui traversent notre cité soient saturés, et en même temps continuer à multiplier la délivrance des permis de construire.
On ne peut se contenter de déplorer un taux de chômage élevé, tout en ne faisant rien en matière de développement économique.
Il est aujourd’hui nécessaire de remettre de l’ordre dans tout ça, de redéfinir des perspectives. C’est le sens des ateliers citoyens que nous réunissons tous les mois.

Alain Decanis

 


En raison de la multiplication des zones commerciales et du manque de places de stationnement, le marché des producteurs locaux rencontre de plus en plus de difficultés pour survivre.

Il parvient néanmoins à entretenir une animation tous les week-end sur la place Malherbe, et on a pu mesurer combien son absence pouvait être préjudiciable lors de son déménagement pendant la durée des travaux.

Aujourd'hui, un danger d'une autre nature le menace. Il s'agit de la création d'un point de vente collectif regroupant une douzaine de producteurs pour la plupart étrangers à la commune, en un point complètement excentré, situé sur le parking de la cave vinicole Le cellier de la Sainte Baume, dans la plaine.

En une époque où la revitalisation des centres anciens est devenue une priorité dans la plupart des villes de France, en créant un nouveau point d'attraction commercial en périphérie, nous faisons un peu marche arrière.

Il aurait été préférable de créer une halle destinée à accueillir les producteurs du territoire en centre-ville.

Il ne reste plus qu'à souhaiter que cet aménagement ne provoque pas la disparition pure et simple du marché du week end, avec toutes les conséquences que ça pourrait avoir en matière de dégradation du lien social.


Un public record est venu assister à ce conseil municipal au cours duquel la commune devait adopter une position sur l'implantation d'une unité de traitement des effluents vinicoles sur le site de la distillerie.
Voici l"intervention d'Alain Decanis au nom du groupe VRD et les réponses de Monsieur le Maire et de sa fille :

Alain Decanis : Comme je l’ai déjà indiqué par écrit à la fois au commissaire enquêteur, à Monsieur le sous-préfet et à Madame la députée, nous ne sommes pas contre ce projet de création d’une aire de traitement des effluents vinicoles. En effet, pour des raisons liées à la protection de l’environnement, il nous semble qu’il vaut mieux concentrer tous les effluents en un même lieu pour les traiter et contrôler l’opération, plutôt que de laisser chaque coopérative réaliser cette opération dans son coin.
Cependant, concevoir un tel aménagement dans une zone fortement urbanisée nous parait être une aberration. C’est pourquoi, nous émettrons un avis défavorable à cette demande d’autorisation d’exploiter émanant de la société Azur-bio.
Pour donner plus de poids à notre démarche et nous prémunir définitivement d’un projet de ce type, j’aurai deux propositions à formuler :
- d’une part je souhaiterai que l’on saisisse la communauté d’agglomération, qui possède la compétence Economie, pour lui demander de voter une motion marquant son opposition au projet,
- d’autre part je propose que l’on modifie le règlement du PLU sur cette zone pour interdire, dans l’avenir, l’implantation de toute activité polluante ou susceptible de générer des nuisances.

Monsieur le Maire et sa fille de façon un peu confuse ont rejeté les deux demandes de façon agressive en justifiant leur refus par le fait :
- que l’on ne peut pas solliciter la communauté d’agglomération car elle n’a la compétence Economie que pour les zones d’activité.
- qu’on ne peut modifier le PLU aussi longtemps que la distillerie n’a pas cessé officiellement ses activités.

En fait les deux arguments sont faux et ils ont menti :
- d’une part la communauté d’agglomération peut très bien débattre et voter une motion sur le sujet de son choix. L'article L5216-5 modifié par la loi n°2018 précise que la communauté d'agglomération exerce de plein droit au lieu et place des communes membres la compétence économique : actions de développement économique dans les conditions prévues à l'article L. 4251-17 ; création, aménagement, entretien et gestion de zones d'activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ; politique locale du commerce et soutien aux activités commerciales d'intérêt communautaire ; promotion du tourisme, dont la création d'offices de tourisme.
D'ailleurs, l'agglo saisi directement par le collectif, a mis à l'ordre du jour et voté à l'unanimité cette motion le 15 février 2019.
- d'autre part, on peut très bien modifier le règlement du PLU sur cette zone. Ça ne concernera pas l'activité de la distillerie qui bénéficie de l'antériorité, mais ça bloquerait toute possibilité de création d'activité nouvelle susceptible de générer des nuisances.


Autre point évoqué lors de ce même conseil municipal au sujet des recommandations formulées par la Chambre Régionale des Comptes.

Alain Decanis : Dans le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, au chapitre 4-1-2 relatif au Débat d’Orientation Budgétaire je lis :
 
" Dans les documents produits dans le cadre des Débats d'Orientation Budgétaire (DOB) des années 2011, 2012 et 2013 figure la liste des investissements programmés, mais sans aucun détail financier opération par opération, ni calendrier prévisionnel d’exécution pour les projets les plus importants.
Le DOB du 16 avril 2014, réalisé juste après les élections municipales, a été encore plus lacunaire s’agissant des investissements, puisque après mention des opérations donnant lieu à des restes à réaliser au 31 décembre 2013, il s’est borné à faire état de l’enveloppe 2014 dédiée aux opérations nouvelles.
A l’instar de l’exercice précédent, le DOB 2015 a été très peu prolixe en matière d’investissements : après un montant des restes à réaliser 2014 et l’énoncé des opérations concernées, seul le montant global d’investissement de l’exercice 2015 a été mentionné.
Le ROB 2016 outre les Restes à Réaliser présente l’enveloppe globale des dépenses 2016 ainsi que la liste des travaux sans détail par opération ni calendrier prévisionnel.
Sur le ROB 2017 le détail des dépenses prévues par opération d’équipement n’a toujours pas été précisé.
De manière générale, l’examen des DOB successifs tenus au cours de la période fait ressortir des lacunes par rapport aux exigences légales ".

Ma question est la suivante : Envisagez vous, comme le recommande la Chambre Régionale des Comptes, dans le DOB 2019 de nous communiquer la liste des investissements programmés, avec le détail financier opération par opération, et un calendrier prévisionnel d’exécution pour les projets les plus importants ?

Monsieur le Maire : " Le contrôle de légalité ne nous a jamais fait d'observations, c'est que nous respectons les règles"

Morale de l'histoire : Fermez le ban !
Il en est ainsi de la démocratie en terre saint-maximinoise.

L'entreprise bretonne Exid, a conçu pour des petits trajets, des trains autonomes (sans conducteur) sur des lignées désertées qui n’ont même plus besoin d’être électrifiées, l’engin fonctionnant sur batterie avec panneaux solaires et moteur électrique ou hybride.

Ses créateurs comptent bien le voir en circulation en France dès 2023 cet à dire l'année de l’ouverture à la concurrence des lignes TER.

Grâce à sa taille réduite (40 passagers maximum) et à son poids plume (8 tonnes), ce taxi-train (ou taxirail) pourra circuler à des horaires réguliers pendant les périodes d’affluence mais aussi, et c’est là son énorme avantage, à la demande !
N’importe qui pourra en effet commander un train à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, le service fonctionnant 24h/24.

Pour l’heure, Exid est en train de discuter avec les différentes régions de France pour leur proposer ses trains. Ses arguments ? La flexibilité du système, on l’a vu, mais aussi le coût d’exploitation (comparable à celui d’un simple autocar) et son aspect écologique, avec un bilan carbone neutre.

Après de multiples interventions en conseil municipal, après avoir mis en ligne une pétition qui a recueilli des milliers de signatures, c’est finalement un porté à connaissance auprès du Procureur de la République qui s’est révélé être la méthode la plus efficace pour faire rouvrir à la circulation le chemin communal dit « du Moulin » qu’un propriétaire privé s’était approprié il y a une dizaine d’années avec la complicité passive de la mairie.

Le 20 février les services communaux sont enfin venus retirer les rochers qui avaient été placés là pour barrer le passage.

Mais le droit n'a pas été respecté longtemps !


Dès le lendemain, jeudi 21 février, un rocher barrait de nouveau le passage. Il serait vraiment temps que Monsieur le maire prenne des dispositions pour faire respecter ce qu'il a annoncé avec beaucoup de conviction lors du conseil du 20 juin 2018 : "le chemin sera rouvert, incessamment sous peu !"

Lors du conseil municipal du 21 février 2017, la commune a préempté pour 150 000 Euros un immeuble qui donne sur la place Martin Bidouré et la rue Colbert (anciennement maison Cagnasso). On nous a dit que cela entrait dans le cadre de la réalisation "d'une zone d’art et d’artisanat d’art".

Nous avons demandé si le montant des travaux nécessaires à sa réhabilitation avait été estimé. On nous a répondu qu'on verrait après.

Deux ans se sont écoulés. Nous ne connaissons toujours pas le montant des travaux mais on a vu !
On a vu qu'il avait fallu remplir les caves de béton.
On a vu qu'il avait fallu évacuer les voisins dont les maisons, appuyées sur celle là, risquaient aussi de s'effondrer.
On a vu qu'il avait fallu soutenir la façade avec des étaies.
Et on imagine que, désormais, la seule solution va être de raser l'ensemble.
Mais au terme de tous ces travaux, combien cette opération aura-t-elle coûté en définitive aux contribuables de la commune ?

Et ensuite on nous dira (à juste titre d'ailleurs) que les caisses sont vides !


A l'occasion du conseil municipal du 20 décembre nous avons appris :
- que depuis environ deux ans un projet de création d'une aire de traitement des effluents vinicoles sur le site de la distillerie de Saint-Maximin était en projet,
- que cet aménagement étant classé, en raison des risques de nuisance et de pollution, le projet était en instruction auprès des services de l'Etat,
- que le Préfet avait mis le dossier à l'enquête publique et qu'il sollicitait notamment l'avis des communes de Saint-Maximin et Seillons.

Lors de cette séance le conseil municipal de Saint-Maximin ne s'est pas prononcé, la délibération ayant été retirée par Monsieur le Maire en raison d'une insuffisance d'information.
Nous avons alors informé la population de l'existence de ce projet et des risques qu'il comportait.
Un collectif, qui s'est depuis transformé en association de défense de l'environnement, s'est constitué. Il a demandé une audience au maire de Saint-Maximin qui a dit être hostile à ce projet.
Alain Decanis a sollicité la députée de la circonscription ainsi que le président de la communauté d'agglomération qui ont tous les deux acceptés de venir sur le terrain à la rencontre des responsables du collectif.
Il a également sollicité Monsieur le sous-Préfet de Brignoles pour une audience. Ce dernier a rencontré des représentants des riverains qui ont ainsi pu formuler leur remarques et observations.
Le vendredi 1 février le conseil municipal de Saint-Maximin s'est prononcé à la majorité (une abstention) contre ce projet, comme l'avait fait quelques jours auparavant celui de Seillons.
Le mercredi 6 février l'enquête publique s'est achevée.
Le 13 février le commissaire enquêteur a transmis le procès-verbal d'enquête à la société Azur-bio.
Cette dernière dispose d'un délais de 15 jours pour répondre aux remarques et observations formulées dans le PV du commissaire enquêteur.
Vers le 15 mars, le commissaire enquêteur va remettre son rapport définitif ponctué d'un avis favorable, défavorable ou réservé.
Le Préfet va disposer alors d'un délais de deux mois pour donner son avis, trois si le conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques est saisi. Donc au plus tard le 15 juin, on devrait connaitre l'avis du représentant de l'Etat.


Elections : Il est mis fin au principe de révision annuelle des listes électorales. La reforme permet désormais une inscription des électeurs jusqu’au sixième vendredi précédant un scrutin.

Place Malherbe : Lors des voeux du maire nous avons appris que le coût des travaux devrait s'élever à 2.8 millions d'Euros, soit légèrement" plus que le montant prévu initialement. Pour la durée on ne sait toujours pas....


Saint-Maximin et les échecs (sans mauvais jeu de mots :-) ), c'est une longue histoire !
Dans les années 1980, la section échecs du Cercle Philharmonique avait été successivement championne du Var, puis de Provence et organisait un des tournois les plus prestigieux de la région, la Coupe de la Sainte-Baume.

Après longue période où cette activité n'a plus été pratiquée, tout au moins en compétition, dans notre commune, depuis deux ans, l'échiquier brignolais est venu organiser régulièrement des stages à l'attention des scolaires à Charades, au Pré de Foire.

Compte tenu de l'engouement suscité auprès des jeunes, plusieurs parents et adultes passionnés de ce jeu ont décidé de créer un club localement. Mais pour cela, ils int besoin de recruter.

Pour les aider au démarrage de cette activité ou pour toute information, vous pouvez joindre Linda au 06-48-69-66-83


On peut désormais être raisonnablement optimiste quant à l'arrivée prochaine de la fibre optique sur notre territoire.

Hier s'est déroulée à la préfecture une réunion importante à laquelle a participé Pascal Simonetti, qui était d'ailleurs le seul élu représentant Saint-Maximin, et même de l'agglo.

Pour rappel la Régionn finance cette opération à hauteur de 50%, le Département 25% et l'agglo 25%.

Il a été indiqué notamment que le délégataire va prendre contact avec les communes avant la fin mars, pour décider du lieu d’implantation des armoires. Espérons qu'une concertation avec les habitants soit organisée sur ce sujet !

On peut toujours rêver !!!

 

 

 20 janvier 2019
 Rayan Tichane (Saint-Maximin)
 Force athlétique

 

Championnat interrégional junior Monaco
Champion dans les moins de 93 kg
Monaco

3 février 2019 
Loïc Boulinguiez (St-Maximin),
3ème en partant de la droite 
Judo
 
 

Championnat de Ligue Sud PACA - Minimes 2ème, qualifié pour le Championnat de France à Paris
Vitrolles

3 février 2019
Dounia El Yousfi (St-Maximin), 1ère en partant de la droite
Judo

Championnat de Ligue Sud PACA - Minimes 2ème, qualifiée pour le Championnat de France à Paris
Vitrolles

11 février 2019
SaintMax Futsal
Futsal

Match décisif en championnat du 1er contre le second
Victoire 8 à 2 face à Draguignan
Saint-Maximin

10 février 2019
Nicolas Ligier (Saint-Maximin)
Trail

Trail de Bormes (10 km)
2ème au scratch
Bormes (83)

17 février 2019
Yannick Senechal (Saint-Maximin)
VTT

1ère manche de la coup PACA
2ème Master
Le Cannet (06)

23 janvier 2019 
Groupe VRD travaillant sur l'Université Temps Libre

Réunion de travail
Saint-Maximin

25 janvier 2019 
Rencontre économique du réseau Safti

Etoile de la Sainte Baume,
ZA de La Laouve
Saint-Maximin

25 janvier 2019
Voeux de la députée Valérie Gomez-Bassac


Collège Gassendi
Rocbaron

25 janvier 2019
Voeux de la députée Valérie Gomez-Bassac


Collège Gassendi
Rocbaron

27 janvier 2019
Voeux de Jeanine d'Andréa

Salle des fêtes
Ollières

27 janvier 2019
Voeux de Jeanine d'Andréa

Salle des fêtes
Ollières

28 janvier 2019
Voeux de l'agglo

Vabre
Brignoles

28 janvier 2019
Voeux de l'agglo

Vabre
Brignoles

28 janvier 2019
Supporter du SaintMax Futsal face à Les Arcs

COSEC Henti Matisse
Saint-Maximin

 30 janvier 2019
Assemblée Générale du Souvenir Français

Maison du combattant
 Saint-Maximin

1 février 2019
Conseil municipal

 Hôtel de Ville
Saint-Maximin

 1 fevrier 2019
Supporter de l'Athletic Basket Club Saint-Maximin/Brignoles

COSEC Henti Matisse
Saint-Maximin

3 février 2019
Assemblée Générale des Décorés du Travail de Saint-Maximin et sa région

Salle des Fêtes
Saint-Maximin

3 février 2019
Assemblée Générale des Décorés du Travail de Saint-Maximin et sa région

Salle des Fêtes
Saint-Maximin

4 février 2019
Remise des diplômes aux apprentis

Centre de Formation d'Apprentis Régional Saint-Maximin

 6 février 2019
Rencontre en vue de créer un club d'échecs

Charade au Pré de Foire
Saint-Maximin

8 février 2019
Remise médaille du mérite agricole à Marie Noëlle Varlet

Lycée de la Provence Verte
Saint-Maximin

 11 février 2019
Pose première pierre de l'agence Veolia-Eau

ZA Nicopolis
Brignoles

15 février 2019
Conseil d'agglomération

 Vabre
Brignoles

 16 février 2019
Présentation de la 4psule des sables - 4L Trophy

Jardin de l'Enclos
Saint-Maximin

12 mars 781 Nans : Une charte du cartulaire Saint Victor nous apprend qu'un certain Sigofredus et son épouse Eurileuba font don de leurs possessions de Nans à la puissante abbaye. La donation concerne un castrum et tout son territoire. Ce castrum primitif devait probablement se trouver sur le site du vieux Nans, mais il n'en subsiste aujourd'hui plus aucune trace visible.

21 mars 1221 Bras : Premier acte connu évoquant une maison templière à Bras. Il nous apprend que G. Fouques reconnaît avoir vendu au commandeur de Bras, et omni conventui ejusdem domus pour 8 livres et 10 sous raymondins, des terres sises à Pincanella, un pré du Rial Traversier ainsi qu'une vigne au quartier de la Fraiseneda. Et tous ces biens contigus à des terres déjà tenues pour l'ordre.

23 mars 1354 Tourves : Prestation de serment et serment de fidélité par les hommes de Tourves, Seissons et Gueillet à magnifique et puissant seigneur Raymond de Baux, comte de Sault, et seigneur des dits Tourves, Seissons et Gueillet.

4 mars 1376 Saint-Maximin : Bulle du pape Grégoire XI attribuant aux frères prêcheurs de Saint Maximin le prieuré de Sceaux.

7 mars 1437 Saint-Maximin : Ratification des privilèges de la ville de Saint Maximin par le roi René

3 mars 1456 Saint-Maximin : Visite du dauphin Louis (futur Louis XI)

15 mars 1554 Pourcieux : Le seigneur d'Ollières, coseigneur de Pourcieux, donne une licence pour construire un moulin à eau sur l'Arc, à proximité de la ferme de la Plaine.

du 2 au 6 mars 1562 Barjols : Le Sieur de Saint Aubin et le baron des Adrets, se joignent aux troupes protestantes commandées par Paul de Mauvans et assiègent le comte de Flassans dans Barjols, où il s'était enfermé. Après 4 jours de siège, la ville est emportée d'assaut le 6 mars. Les assiégeants font passer au fil de l'épée près de 600 personnes. Les protestants qui servaient dans cette armée, dit Papon, jetèrent les prêtres dans les puits, et pillèrent l'église.

mars 1591 Saint-Maximin : Lors du siège de la ville, qui s'est déroulé du 4 au 22 août 1590, les Saint-Maximinois parviennent à repousser les troupes du duc de Savoie. Quelques mois plus tard selon le capitaine royaliste du Virailh : "Jamais on ne vit tant de festins ni tant de danses parmy le simple peuple de Provence, qu'en ce caresme prenant de l'année 1591. On auroit dit que Dieu luy avoit osté le sentiment de ses maux. L'autheur, qui estoit à Sainct-Maximin en garnison, en quatre ans qu'il est demouré audict lieu, n'avoit tant veu, de réjouissances, quoyque le peuple eust souffert un siège, perdu la plus grande partie de ses bleds, et qu'ensuite une maladie d'automne eust emporté la moitié de ses habitants."

26 mars 1789 Barjols : Une émeute frumentaire se produit à Barjols. Des paysans se rassemblent, et circulent dans les maisons des possédants pour faire annuler des créances. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées. La prise de la Bastille ainsi que les troubles de la Grande peur engendrent, par mesure d’apaisement, une amnistie début août. Une garde bourgeoise, composée de possédants, artisans, mais sans paysans, est créée pour parer à une future nouvelle révolte.

26 mars 1789 Saint-Maximin : Les paysans manifestent bruyamment devant la maison commune, rue de la Masse (aujourd'hui rue de la République), où siège le conseil général de la ville pour demander la diminution du prix des grains et du pain. Ils exigent également qu'on leur donne la garde des portes de la ville pendant la nuit. Le lendemain ils défendent à tous les travailleurs de se rendre aux champs et ordonnent aux commerçants de fermer leur boutique. Ils obligent les consuls à organiser une perquisition dans toutes les maisons pour rechercher du grain. Ils réquisitionnent et distribuent près de 160 hl de blé trouvé chez un particulier. Une fois la distribution terminée, ils demandent la destitution du préposé aux greniers de la ville et l'abolition du règlement qui fixe le travail de leurs journées. C'est grâce à l'intervention courageuse du subdélégué Ricard que le pire est évité.

20 mars 1797 Pourrières : Des Républicains se réunissent dans le cabaret de François Aubert, situé rue des Galiniers (aujourd'hui rue Pasteur). Dans la soirée, quatorze Royalistes investissent les lieux et assassinent Jean Baptiste Rémuzat avec un stylet, Sévère Gouirand avec une arme à feu, Jean Baptiste Michel (père de Louis Michel dit Michel de Bourges) avec une arme blanche et l'aubergiste François Aubert qui succombera le lendemain des suites de ses blessures.

28 mars 1909 Brue-Auriac : Assemblée Générale constitutive de la cave coopérative.

10 mars 1912 Saint-Maximin : Assemblée Générale constitutive de la cave coopérative l'Amicale.

mars 1924 Barjols : Les tanneries de Barjols sont en grève à la suite d'un mouvement initié à la tannerie Vaillant. Les patrons des tanneries se rendent à Marseille pour recruter de la main d'oeuvre arménienne. C'est l'origine de la communauté arménienne à Barjols.

17 mars 1935 Rougiers : Les travaux de construction de la station d'épuration viennent de s'achever, des Rougiérois sont branchés au réseau de tout à l'égout.

16 mars 1940 Saint-Maximin : Le rénovateur de l’enseignement primaire, Célestin Freinet, de Vence, suspecté de sympathies communistes, subit une surveillance renforcée en septembre 1939 avec interception de son courrier, avant d’être assigné à résidence hors de la zone des armées le 29 octobre, puis interné au centre de séjour surveillé de Saint-Maximin la Sainte-Baume le 16 mars 1940.

mars 1963 Saint-Maximin : Arrivée de 36 familles de Harkis à Saint Maximin.

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