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VAR-REPUBLIQUE-DEMOCRATIE

Bulletin mensuel n°124

SOMMAIRE

   Commune
Installation de la fibre optique
Urbanisme: la réflexion doit toujours précéder l'action
Urbanisme : une circulation plus fluide
Le coin finances
Mont- Aurélien 
Le PLU de nouveaux en révision 
   Nouveautés
Jeune Talent
Ouverture d'une nouvelle boutique 

   Hommage

  Les sportifs du territoire

Vos élus sur le terrain

 Histoire

EDITORIAL

   Avec ce numéro 124 de décembre 2018, le groupe Var-République-Démocratie a décidé de modifier la forme de cette lettre mensuelle en ajoutant notamment des parcours de jeunes talents et des nouvelles enseignes. Au cœur de nos préoccupations ce mois-ci, la fibre optique, l'état des finances de notre commune selon le dernier rapport de la cours des comptes ainsi que l’établissement d’un nouveau plan de circulation pour notre centre-ville rendu nécessaire par la réalisation des travaux de la place Malherbe.
   Des ateliers citoyens ont déjà travaillé sur ces sujets
mais parce que tous les avis doivent être pris en compte, nous mettons à votre disposition sur cette lettre une boite à idées par mail. Elle vous permettra de réagir et de formuler des propositions, l’objectif étant de construire tous ensemble notre ville de demain.
   Comme le disait Francis Parker Yockey : « Seuls ceux qui osent s’accordent le droit de réussir »

Mardi 16 octobre 2018 :

Pascal Simonetti, conseiller au conseil d'agglomération du groupe VRD, a participé à une réunion dans les locaux du département à Toulon, concernant le déploiement de la fibre dans le Var. Le conseil départemental et les quinze Etablissements Publics de Coopération Intercommunale se sont engagés à équiper l'ensemble du département, avec le soutien de l'Etat et de la Région, d'ici 2023. Le déploiement sera réalisé par les opérateurs privés SFR et Orange ainsi que par les collectivités territoriales. Saint-Maximin est positionnée en phase 1 de ce déploiement, c'est à dire que la fibre optique devrait arriver en cours d'année 2020.

La réflexion doit toujours précéder l'action

Avant d’entreprendre des grands travaux d’aménagement dans un centre-ville, il convient de savoir ce que l’on souhaite qu’il devienne.

- Soit on le considère comme un quartier parmi tant d’autres, et on le traite de façon à faciliter la vie de ceux qui y résident. Dans ce cas on laisse les voitures stationner partout où il y a de la place et on ne s’émeut pas de la disparition inévitable des artères commerciales. Certaines villes on fait ce choix. Elles survivent mais sont devenues des cités-dortoirs.

- Soit on souhaite que le cœur de la cité redevienne un pôle d’attraction pour tous les habitants, quel que soit le quartier où ils résident. Il est alors nécessaire de le traiter de façon à ce qu’il offre de grands espaces piétons où on prenne plaisir à faire les boutiques, à se balader, à se retrouver le week-end ou après le travail. Mais dans ce cas il est nécessaire de le vider des voitures.

Ce débat préalable à tous travaux est nécessaire. Lorsqu’on veut en faire l’économie, comme ça a été le cas pour la place Malherbe, on se retrouve dans une situation embarrassante, les travaux sont quasiment achevés et on ne sait toujours pas quelles seront les voies sur lesquelles les véhicules pourront circuler.
On ne peut plus continuer ainsi au risque de devoir défaire demain ce qui est fait aujourd’hui pour retrouver un peu de cohérence.
C’est pourquoi nous préconisons, sans tarder, une vaste consultation afin de donner à chacun la possibilité de s’exprimer sur ce sujet crucial pour l’avenir de notre cité.

Voici le projet en cours d'élaboration dans le cadre des ateliers citoyens sachant que bien des questions n'ont pas encore été tranchées : La circulation sur l'allée centrale de la place Malherbe doit-elle être maintenue ? Le centre historique intra-muros doit-il être totalement piéton et accessible uniquement pour les riverains grâce à des bornes rétractables ? La circulation doit-elle se faire uniquement sur l'allée centrale du boulevard avec de larges trottoirs des deux côtés ? Sont représentées en rouge les voies en sens unique, en bleu celles à double sens et en vert la halle pour les producteurs locaux.

Très souvent nous sommes interrogés sur l'état des finances de la commune.

Voici quelques extraits du dernier rapport de la Chambre Régionale des Comptes évocateurs :

Des charges qui augmentent plus vite que les recettes

Comment a évolué la masse salariale ?

En dépit des postes transférés à l'intercommunalité et des privatisations de services, la masse salariale est beaucoup plus élevée que celle de la moyenne des communes de la même strate. Les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes estiment qu'elle se situe à un plafond qu'il serait très dangereux de dépasser :

Nos difficultés financières sont elles imputables à la baisse des dotations d'Etat et participations comme très souvent affirmé ?

Si la baisse des dotations d'Etat a effectivement eu lieu, elle est loin des proportions couramment indiquées. Les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes estiment que les ressourcent institutionnelles n'ont baissé que de 0.5 % de 2011 à 2015.


Et enfin qu'en est-il des impôts ?

Là encore la conclusion de la Chambre Régionale des Comptes est sans équivoque : la pression fiscale de la commune est élevée.

Qui se lancerait dans l'acquisition d'un terrain sans s'assurer qu'il est constructible ?

Certainement peu d'entre vous prendraient un tel risque ? C'est pourtant ce qu'a fait la feu communauté de communes Sainte-Baume Mont-Aurélien en demandant à l'Etablissement Public Foncier Régional d'acquérir toutes les parcelles dont les propriétaires étaient vendeurs sur le flanc boisé du Mont Aurélien où était projeté la création d'une nouvelle zone d'activité hybride destinée à accueillir pèle mêle des commerces, des artisans, de la logistique... comme c'est devenu une spécialité locale.

Dès le début, le groupe Var-République-Démocratie a dénoncé le choix du lieu démontrant qu'il était très mal choisi en bordure de zones classées ZNIEFF et Natura 2000, au coeur d'un massif encore protégé, mais rien n'y a fait !

A l'approche des échéances électorales il fallait absolument faire miroiter des milliers d'emplois et en même temps des perspectives juteuses pour quelques spéculateurs prêts à acheter des terrains commerciaux à bas prix pour les louer très cher à des petites entreprises.

L'opération a donc été lancé, des centaines de milliers d'Euros ont été dépensés en études, plus de 800 000 Euros de terrains ont été achetés. Mais tout ça c'était sans tenir compte de l'avis des services de l'environnement dont l'avis est tout de même déterminant pour ce type d'aménagement.

L'avis est tombé en début d'année, tous les experts scientifiques sollicités ont donné un avis négatif, et donc tout naturellement le Conseil National de Protection de la Nature qui dépend du Ministère de l'Environnement a rejeté le projet.

Résultat : on a dépensé environ 1 500 000 Euros en pure perte, et on a perdu 10 ans, car si on ne veut pas que nos enfants après un minimum d'études soient contraints de quitter Saint-Maximin pour trouver un emploi (c'est ce que nous révèlent les enquêtes réalisées dans le cadre de l'élaboration du SCOT) il est plus que temps d'engager un processus d'aménagement d'une zone économique en un lieu plus respectueux de l'environnement.

Mais dans tous les cas il va falloir que l'agglo règle l'addition de plus de 800 000 Euros que lui présente aujourd'hui l'Etablissement Public Foncier Régional.

On dit merci à qui ?

C'est par le plus grand des hasards que nous avons appris lundi 12 novembre que le PLU de la commune avait été mis en révision, notamment pour modifier la nature du zonage de la coopérative fruitière, le règlement d'assainissement des eaux usées dans le quartier de l'Enclos, le régime des zones agricoles et naturelles, la gestion des eaux pluviales en zones urbaines, l'implantation de constructions pavillonnaires en zones urbaines UC et UD. Nous nous sommes donc rendus auprès du commissaire enquêteur qui tenait le jour même sa première permanence.

Après consultation du volet consacré à "La coopérative fruitière", lieu qui aurait convenu parfaitement pour construire l'école dont nous allons avoir rapidement besoin compte tenu du rythme de délivrance des permis de construire, il apparaît que :

- la surface totale de la parcelle acquise par l'EPFR missionné par la mairie est de 7 000 m². Les règles de constructibilité du PLU actuel permettent 15% (le dossier de présentation de l'enquête indique 20% mais c'est une erreur), soit 1 050 m² de surface de plancher. La révision du PLU engagée va faire passer ce seuil à 25%, ce qui permettra de réaliser 1 750 m² de plancher (soit 700 m² supplémentaires au sol).

- la hauteur acceptée de 7 m permettra de réaliser des bâtiments d'un étage, donc deux X 1 750 m², c'est à dire 3 500m² habitables.

On peut donc considérer que cette parcelle va accueillir environ 40 logements (une place de parking pour 70 m² de surface construite).
Une quarantaine de logements, ça fait environ 80 voitures supplémentaires qui vont venir engorger encore un peu plus des artères qui sont déjà saturées.

Un promoteur va certainement faire une bonne affaire, quelques coopérateurs aussi, mais tout cela est-il bien raisonnable ?

L'issue de la procédure ne fait aucun doute mais ceux qui souhaitent en savoir un peu plus peuvent rencontrer le commissaire enquêteur en mairie : mardi 20 novembre de 9h à 12h, mercredi 28 novembre de 14h à 17h, jeudi 6 décembre de 9h à 12h, vendredi 14 décembre de 14h à 17h.  

Batiment actuel qui devrait être rasé

Périmètre du projet


A travers le témoignage d’Arthur Tecles, 20 ans, résident à Saint-Maximin, nous avons voulu mettre en avant l’apprentissage pour les jeunes, qui apparait comme un véritable tremplin vers l’emploi. Associant formation théorique et immersion dans la vie professionnel, force est de constater qu’il est une voie royale pour intégrer le marché de l’emploi dans un délai court.

Arthur nous a confié :

« Très jeune, j’ai réalisé que le secteur de l’immobilier était un vecteur d’intérêts tel, que j’ai voulu en faire mon métier.»

« La formation en apprentissage a été une évidence pour moi. Apprendre en construisant pas à pas ma carrière était ce que je recherchais. Ainsi, j’ai obtenu un BTS « Professions Immobilières » au Lycée Raynouard, qui m’a permis de poursuivre sur une Licence professionnelle dans ce même secteur à l’IUT de Nice. En apprentissage, on ne nous apprend pas seulement à comprendre et étudier le marché de l’immobilier, il s’agit avant tout de nous former pour devenir les professionnels de demain, prêts à travailler. J’ai rapidement signé un contrat en alternance au sein de l’agence « ABC IMMO » pour un an. Aujourd’hui, j’occupe un poste de « négociateur en transactions immobilières » et tous les jours on me confie la vente de biens immobiliers (maisons, appartements, immeubles, fonds de commerce…). A terme, j’aimerais ouvrir ma propre entreprise pour aider mes client à réaliser leur projet immobilier. »

Pour contacter Arthur :
Téléphone : 06 68 77 15 24
Mail : arthurabcimmo@gmail.com

Les renseignements nécessaires à propos de la formation en apprentissage sur :

Click here

 

 


« Présage » est une boutique de lingerie fine, qui se caractérise par son large choix de taille et de produits puisqu’elle propose des sous-vêtements femme, comme homme.

Manuela, habitante de Saint-Maximin depuis six ans, a déclaré privilégier les fournisseurs lui assurant une bonne qualité de produits, français et européens.

N'hésitez pas à lui rendre une visite pour lui souhaiter la bienvenue dans le centre-ville de Saint-Maximin au 40 rue Général de Gaulle du lundi au vendredi, de 9h à 18h.

Ces dix dernières années je n'ai jamais raté une cérémonie du 11 novembre et j'ai toujours saisi les occasions qui m'ont été données de rendre hommage au sacrifice de nos Poilus.
La plupart n'avait rien demandé. On est venu les chercher dans nos villages où des généraux souvent incompétents les ont envoyés se faire massacrer.

Il en est ainsi du soldat Auguste Odde, fils d'une famille de paysans de Six-Fours, âgé de 21 ans, mobilisé le 2 août 1944 dans le 24ème bataillon de Chasseurs faisant partie du fameux XVème corps comprenant des Provençaux, des Corses et des Alpins.

Peu après son incorporation il est envoyé en Lorraine, où l'entêtement du général Joffre va engendrer le massacre d'un grand nombre de ses camarades du XVème corps, les 20 et 21 août, lors de la bataille de Morhange/Dieuze. Auguste Odde, bien que blessé faisait partie des rescapés, mais pas pour longtemps. Joffre; refusant d'endosser la responsabilité de cette boucherie, avait besoin de coupables. Le XVème corps était tout trouvé. Formé de Méridionaux, fainéants et couards de réputation, il a d'abord fait l'objet d'une campagne de dénigrement par la presse, orchestrée par l'État-major.

Mais comme si cela ne suffisait pas, Joffre a décidé de faire fusiller des soldats pour l'exemple. C'est ainsi que le soldat Auguste Odde ainsi qu'un autre pauvre bougre, le berger corse Joseph Tomasini, sont traduits devant une cours martiale et, après un jugement expéditif uniquement à charge, sans possibilité de se défendre, sont condamnés à mort et exécutés.

Des années plus tard, la lumière a été faite sur cette affaire. Les deux hommes ont été innocentés et réhabilités. Mais que penser du rôle de Joffre ?
Il y a des symboles forts qui sont des occasions pour tout le peuple de se rassembler. Honorer l'action de Joffre n'est certainement pas le meilleur exemple que l'on peut choisir.

Pour ceux qui souhaitent en savoir un peu plus sur ces tragiques événements, je recommande la lecture de la BD historique "La faute au Midi" publiée aux éditions Grand angle.  

20 octobre 2018
Régis Nardella (Saint-Maximin) 
Course à pied Ultra-Trail


21 km dans le sable pour Mathieu
10ème au scratch en 1h32min15s
Douz (Tunisie
)

21 octobre 2018
Cédric Olivier (Saint-Maximin)
Ultra-Trail

Grande Course des Templiers (79km pour 3700m D+)
283ème au scratch en 10h54min44s (7.22 km/h)
Millau (12)

11 novembre 2018 
Stéphane Pinault (Saint-Maximin) 
Trail


Trail des gorges du Caramy (26km pour1000m de dénivelé)
2ème au scratch en 2h17min43s 
Tourves (83)

11 novembre 2018 
Regis Nardella (Saint-Maximin)
Trail

Trail des gorges du Caramy (26km pour 1000m de
dénivelé)
4eme au scratch en 2h31min04s
Tourves (83)

11 novembre 2018 
Pierre Pesce (Saint-Maximin) 
Course nature


Montée de Saint-Probace (12km pour 390m de dénivelé)
2ème dans la catégorie M2
Tourves (83)

11 novembre 2018 
Julie Pesce (Saint-Maximin) 
Course nature

 Montée de Saint-Probace (12km pour 390m de
dénivelé)
3ème féminine au scratch 
Tourves (83)

15 octobre 2018
Présentation par la commission Economie de l'agglo du projet d'extension de la zone artisane Les Praderies


Amphitéâtre du collège
Carcès

15 octobre 2018
Présentation par la commission Economie de l'agglo du projet d'extension de la zone artisane Les
Praderies

Amphitéâtre du collège
Carcès

17 octobre 2018
Animation d'un atelier citoyen


Local boulevard Rey
 Saint-Maximin

19 octobre 2018
Vernissage de l'exposition de l'atelier Aurelia

Cave Arnaud
Saint-Maximin

19 octobre 2018
Soirée St Jacques de Compostelle


Le Grand Saint-Mitre
Saint-Maximin

19 octobre 2018
Soirée St Jacques de Compostelle

Le Grand Saint-Mitre
Saint-Maximin

20 octobre 2018
Vernissage de l'exposition Athanor


 La Croisée des Arts
Saint-Maximin

21 octobre 2018
Fête du vin nouveau

Place du village
 Pourrières

24 octobre 2018
Avec le député bucco-rhodanien François Michel Lambert


Palais Bourbon
Paris

25 octobre 2018
Avec le sénateur varois Pierre Yves
Collombat

Palais du Luxembourg
Paris

1 novembre 2018
Au cimetière pour honorer, comme chaque année pour la Toussaint, la mémoire d'un maire et d'un employé

1 novembre 2018
Au cimetière pour honorer, comme chaque année
pour la Toussaint, la mémoire d'un maire et d'un
employé

devant la tombe de Jean Marie Florent


Maire de Saint-Maximin de 1953 à 1959
Saint-Maximin

devant la tombe de José Cazorla

Agent communal
Saint-Maximin

30 octobre 2018
Hommage aux Olliérois morts pour la France


Monument aux Morts
Ollières

2 novembre 2018
Vernissage de l'exposition sur les Poilus

Bibliothèque
Nans-les-Pins

2 novembre 2018
1er anniversaire du salon Mag à thé


Avenue Albert 1er
Saint-Maximin

2 novembre 2018
Inauguration de la mercerie Ô fil des Songes

Réal Vieux
Saint-Maximin

4 novembre 2018
Concert du groupe Exoculti composé de musiciens saint-maximinois


Grand Saint Mitre
Saint-Maximin

4 novembre 2018
Concert du groupe Exoculti composé de musiciens
saint-maximinois

Grand Saint Mitre
Saint-Maximin

4 novembre 2018
Vernissage d'une exposition consacrée aux Poilus


 Salle des Fêtes
Rougiers

10 novembre 2018
Vernissage d'une exposition de Charlotte Pringuey-Cessac

Centre d'art contemporain
Châteauvert

10 novembre 2018
Hommage aux Poilus du Cercle morts pour la France


Cercle Philharmonique
Saint-Maximin

11 novembre 2018
Commémoration de l'armistice

Monument aux Morts
Saint-Maximin

12 novembre 2018
Conseil d'Agglomération Provence Verte


Vabre
Brignoles

12 novembre 2018
Conseil d'Agglomération Provence Verte

Vabre
Brignoles

13 novembre 2018
Flammes de la mémoire


Collège Henri Matisse
Saint-Maximin

12 novembre 2018
Conseil d'Agglomération Provence Verte

 Z.A de la Laouve
Saint Maximin

16 novembre 2018
Remise de la BD Les Gueules rouges


Siège de l'Agglo
Brignoles

16 novembre 2018
Accueil du camion de pizzas Chez Céline

Pré de Foire
Saint-Maximin

17 novembre
Inauguration de la foire aux santons


Cloitre du Couvent Royal
 Saint-Maximin

17 novembre
Inauguration de la foire aux santons

Cloitre du Couvent Royal
Saint-Maximin

Décembre 1038 Saint-Maximin : Pierre 1er, archevêque d'Aix, et ses trois frères, ainsi que la femme et les enfants d'un quatrième déjà mort, font donation au monastère Saint Victor d'une partie de l'alleu qu'ils tiennent de leurs parents dans le comté d'Aix, "in territorio castri quod vocatur Rodenas" : ce sont les églises de Saint Maximin, de Sainte Marie, de Saint Jean et de Saint Mitre avec les droits attachés à leurs autels et certaines terres adjacentes, toutes situées dans le territoire de Castrum Rodanas.

8 décembre 1062 Varages : L'archevêque d'Aix consacre l'église primitive dédiée à Saint Etienne dans les archives de Montmajour (1078). Elle deviendra ensuite Notre Dame de Nazareth.

9 décembre 1279 Saint-Maximin : Charles II, prince de Salernes, fait pratiquer des fouilles sous une église primitive dédiée à Saint Maximin. Il y découvre une crypte contenant quatre sarcophages (il attribue l'un d'entre eux à Sainte Madeleine). Il décide de détruire l'ancienne église et d'édifier sur la crypte, une Basilique.

5 décembre 1296 Saint-Maximin : De Rome où il séjourne, Charles II ordonne , à l'évêque de Sisteron et au sénéchal de Provence, de mettre à la tête des travaux de l'église de Saint Maximin, maître Pierre le Français, expert dans l'art de construire églises et autres édifices. Maître Matthieu, que le frère Pierre de Lamanon avait engagé pour cet ouvrage, n'est pas congédié mais devient subordonné de maître Pierre.

9 décembre 1296 Saint-Maximin : Charles II écrit à maître Pierre pour lui signifier qu'il le met à la tête de la construction de l'église et lui attribue juridiction sur les maîtres et ouvriers pour tout ce qui concerne la direction des travaux. C'est très certainement maître Pierre qui est responsable du plan de l'édifice, et du tracé au sol en vertu duquel la crypte de l'église primitive se trouve au centre de la 4ème travée.

29 décembre 1300 Saint-Maximin : Un document fait état de l'ouverture d'une nouvelle rue en ligne droite, partant de l'église et aboutissant à la croix de pierre située à l'endroit appelé "Luperia". Cette nouvelle artère reliait l'église à la voie Aurélienne, en empruntant la porte de Marseille. L'Hôtel Dieu a été construit sur l'emplacement de cette rue.

15 décembre 1319 Saint-Maximin : Le roi Robert impose aux représentants municipaux d'accueillir le prieur du couvent au sein du conseil de ville, pour éviter que des décisions contraires aux intérêts des religieux soient prises.

5 décembre 1400 Saint-Maximin : Louis III, devenu majeur, ratifie et confirme les concessions octroyées par sa mère quelques années auparavant, aux habitants de Saint Maximin. Il concède notamment "le fumier entraîné par les eaux pluviales" mais se réserve la propriété des fossés de la ville. De plus Saint Maximin devient chef-lieu de baillage.

20 décembre 1429 Saint-Maximin : Le prieur du couvent, André Abellon, fait construire deux moulins à Sceaux par Antoine Giraud, maître charpentier.

5 décembre 1443 Brue-Auriac Saint-Maximin : Marie d'Anjou confisque les quatre moulins de la Bouisse aux seigneurs d'Auriac, pour les donner en dotation au couvent, pour l'entretien d'une chapellenie. Ces moulins sont réputés pour être "les meilleurs et les plus forts de toutte la province".

13 décembre 1476 Saint-Maximin : Création d'un Collège théologique, philosophique et canonique par le roi René, pour l'enseignement des jeunes religieux. Au siècle suivant, tous les cours furent ouverts gratuitement aux jeunes saint-maximinois. Situés tout près de l'emplacement occupé aujourd'hui par le Monument aux Morts, les locaux du Collège menaçant ruine furent démolis en 1832.

11 décembre 1481 Pays saint-maximinois : Décès à Marseille de Charles III du Maine (neveu du roi René), Comte de Provence et de Forcalquier qui désigne par testament son cousin germain le Roi de France Louis XI comme héritier. Huit jours après le décès de Charles III, Louis XI nomme pour gouverneur, véritable lieutenant du roi, Palamède de Forbin. Le 14 janvier 1482, il convoque les Etats de Provence, où le changement de souverain n'a suscité aucun mouvement d'hostilité. Selon le processus habituel, les Etats ont préparé une série de requêtes qui, en l'occurrence, témoignent de leur volonté de conserver à la Provence ses caractères et sa personnalité. Le roi se voit ainsi demander de maintenir les lois et les usages propres au pays. C'est donc un régime d'union entre deux royaumes que les états revendiquent et que Forbin avalise. Les habitants su pays saint maximinois deviennent Français.

31 décembre 1516 Saint-Maximin : Visite de François 1er qui revient d'Italie, auréolé de sa victoire de Marignan. Il retrouve à Saint Maximin un cortège parti de Paris composé de la reine Claude sa femme, de Louise de Savoie sa mère, de sa sœur Marguerite duchesse d'Alençon et d'un grand nombre de seigneurs.

Nuit du 11 au 12 décembre 1519 Barjols : Des nomades volent tout le trésor de l'église: reliquaires, bustes de Notre Dame et de St-Marcel ornés d'argent et de pierreries. Les voleurs sont arrêtés à la Tour d'Aigues: quatre seront pendus et neuf brulés vifs.

Décembre 1591 Saint-Maximin : Le Comte de Carcès, revenu à Aix après la prise de Tour-de-Bouc, envisage de prendre Saint-Maximin. Il se met en route avec une compagnie de cavalerie et un pétardier fort en renom, dont la mission est de faire sauter la porte principale de la ville. La troupe arrive dans la nuit et campe dans un ravin sans être aperçue des sentinelles. Tout de suite le pétardier aidé de quelques cavaliers se met à l'œuvre. Il avait déjà placé sa saucisse de poudre et se disposait à y mettre le feu lorsque deux femmes, arrivées la veille au soir trop tard pour entrer dans la place, et qui avaient été contraintes à passer la nuit dans le fossé, se glissent dans l'ombre jusqu'à une poterne voisine, appellent un soldat de garde et lui racontent avec effroi les manœuvres dont elles viennent d'être les témoins. En un instant l'alarme est donnée dans la ville, la garnison prend les armes. Valavoire, commandant la place, fait une sortie qui force les cavaliers ligueurs à battre en retraite précipitamment, abandonnant leurs artifices et leurs instruments de travail.

15 décembre 1591 Vinon : Bataille opposant les partisans d'Henri IV à ceux du Duc de Savoie.

6 décembre 1720 Pourrières : Sur ordre de l'Intendant de la viguerie de Saint-Maximin et de Monsieur de Perrin, maréchal de camp, il est institué à Pourrières une milice composée de 15 hommes en état de porter les armes et capables de faire le service.

8 décembre 1720 Nans : Le conseil municipal nomme Laurent Ballat, notaire et greffier de la communauté, commandant du lieu pour la durée de l'épidémie de peste. C'est avec un dévouement exemplaire qu'il organise la lutte contre le fléaux, dont il sera lui même victime à la fin du printemps 1721.

Fin décembre 1746 Barjols : Invasion de la Provence par les armées Austro-Sarde. Environ 5 000 hommes des troupes espagnoles alors nos alliés, prennent leur campement à Barjols sous le commandement de Monsieur de Campos Santos. Le 27, quelques centaines d'allemands ayant fait leur apparition dans les environs, sont repoussés par la garnison de Barjols.

10 décembre 1828 Saint-Maximin : L'autorisation royale de démolir les remparts de Saint-Maximin, est accordée par Louis XVIII. Le premier coup de pioche est donné en 1829, mais la destruction de l'ensemble prendra plusieurs années. La porte d'Aygadier est démolie la dernière vers le milieu du XIXème siècle.

5 décembre 1851 Saint-Maximin : Attachés à la République de nombreux Saint Maximinois s'insurgent contre le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Dans l'après midi, ils prennent la Mairie, destituent le Maire et mettent en place une commission municipale avec, à sa tête un Maire insurrectionnel.

20 décembre 1912 Rougiers : Assemblée générale constitutive de la coopérative vinicole.