La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°11 - février 2009

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 
Il faut sauver l'Argens !
     
La commune, lors de la réfection des voies, ne s'est jamais vraiment préoccupée du pluvial.
De ce fait, lorsqu'il pleut fort, une grande partie des eaux s'évacuent par le tout à l'égout.
La nouvelle station d'épuration dimensionnée pour 16 000 équivalents-habitants, peut recevoir jusqu'au double des eaux usées produites en temps normal. Mais au delà, lorsque la commune connaît des épisodes pluvieux importants comme celui de la mi-décembre, ce sont des milliers de mètres cubes d'eau non traitée qui, ne pouvant plus être absorbés, sont rejetés directement dans l'Argens, en aval de la station.
Cette pratique présente "l'avantage" de pouvoir affirmer que la qualité des rejets, issus de prélèvements effectués à la sortie des bassins, est bonne. Ce qui est exact puisque les eaux polluées sont évacuées un peu plus loin.
Hélas ! Ça n'est pas en cassant le thermomètre que l'on fait tomber la fièvre.
Il est urgent que les élus qui assurent "la gouvernance" se préoccupent de cette situation intolérable issue de décennies d'urbanisation anarchique. Pour cela il faut créer un véritable réseau pluvial et veiller à ce que les eaux de pluie ne soient plus déversées dans les canalisations destinées à acheminer les eaux usées vers la station d'épuration.
Le temps n'est plus aux grandes déclarations d'intention sur la préservation de notre environnement. On ne peut à la fois se féliciter de la construction d'une nouvelle station d'épuration présentée comme "écologique", et en même temps fermer les yeux sur des vagues de pollution successives qui détruisent peu à peu la faune et la flore d'un cours d'eau qui était, il y a quelques années encore, très poissonneux.
Nombreuses sont les responsabilités dans ce désastre : de la municipalité qui ne créé pas les réseaux nécessaires, aux particuliers qui, par ignorance ou commodité, raccorde leur réseau d'eau pluvial au tout à l'égout.
Réagissons vite afin que cela ne se produise plus !
 
 
 
 
Tous ensemble pour repousser la LGV
 
     
Les choses semblent s'accélérer depuis le 11 janvier, date à laquelle Monsieur Ciotti, président du conseil général des Alpes Maritimes, a annoncé (peut être un peu prématurément pour faire plaisir à ses électeurs) que la décision avait été prise et que le tracé retenu était celui de l'A8.
 
Cela a déclenché immédiatement une vague de protestations (à des degrés divers) :  
Maryse Joissains, député-maire d'Aix et présidente de la communauté urbaine du pays d'Aix, a protesté violemment et indiqué qu'elle s'opposerait par tous les moyens à la réalisation de cette ligne qu'elle considérait comme inutile.
 
Jean Noël Guerini, président du conseil général des Bouches du Rhône, a regretté cette décision unilatérale, et précisé que, dans ces conditions, son département ne participerait pas au financement (le contrat de plan Etat-Région prévoyait une participation de 8 millions d'Euros pour le département des Bouches du Rhône).
Horace Lanfranchi, président du conseil général du Var, s'est contenté d'une timide opposition de principe, en appelant de ses vœux un hypothétique tracé plus au nord auquel, semble-t-il, il est le seul à croire.
Au delà des effets d'annonces, il semble aujourd'hui que les éléments déterminants dans le choix du tracé (ou dans le rejet du projet) seront d'une part le financement, et d'autre part le degré de mobilisation.
La décision de participer ou pas au financement appartient seulement à quelques élus. Cela permettra d'ailleurs de distinguer les véritables opposants, des adeptes du double discours.
En revanche, donner de l'ampleur au mouvement de protestation est de notre responsabilité à tous. Il est impératif que nous montrions aux décideurs que nous sommes plus déterminés que jamais à empêcher la réalisation de cette ligne coûteuse et inutile.
Une manifestation est prévue le samedi 31 janvier, à partir de 9h, à la Gare TGV de l'Arbois. Participons-y nombreux !
 
 
 
 
Féodalisme ou Démocratie ?
 
En quelques années, le traditionnel clivage droite-gauche que nos communes connaissaient depuis des décennies s'est radicalement transformé. On a assisté à un bond en arrière de plusieurs siècles avec le retour d'un système féodal caractérisé par un seigneur, sa cour et les réseaux de courtisans. Pour espérer obtenir ce que l'on souhaite, peu importe son étiquette, le tout est de prêter allégeance au seigneur.
 
Dans certains cas les élus se comportent même comme de véritables despotes (pas toujours éclairés) en ne respectant plus les lois qu'ils sont censés faire appliquer. C'est le cas dans notre commune :
- l'article L2121-27-1 art 9, du code général des collectivités territoriales impose aux Maires des communes de 3 500 habitants et plus de fournir un bureau à l'opposition. A Saint- Maximin, même l'intervention du Sous-Préfet n'a pas ramené le Maire à la raison. Il ne reste plus désormais que le Tribunal Administratif.
 
- les commissions municipales, comme l'article L2121-22 du même code l'impose, ont bien été créées mais n'ont jamais été réunie, contrairement à ce qui se passe dans la quasi-totalité des communes.
- malgré de nombreuses demandes de notre part, aucune commission de recrutement n'a été créée et les embauches se font dans l'opacité la plus totale.
- nos demandes écrites adressées au Maire, concernant la communication de documents relatifs à des délibérations votées en conseil municipal, restent sans réponse. Et pourtant, la loi permet le libre accès à ce type de documents pour tout contribuable. Là encore, le seul recours est la saisine du gendarme en la matière : la Commission d'Accès aux Documents Administratifs.
Sachant tout ça, lorsqu'on lit les propos du Maire relatés dans Var Matin du samedi 3 janvier (voir encadré), on a du mal à le croire. Comment peut-on à la fois regretter de ne pas pouvoir pratiquer l'ouverture, et en même temps bafouer les droits les plus élémentaires de l'opposition ?
Certains trouveront cet article très polémique, mais on ne peut laisser passer de tels agissements sans réagir. Tous les démocrates qui sont un temps soit peu attachés aux valeurs républicaines doivent savoir comment, au delà des apparences, est administrée réellement notre commune.
 
 
 
 
Quelle politique en matière d'équipements sportifs ?
 
   
L'expansion démographique de notre commune, et plus particulièrement l'augmentation importante du nombre d'enfants, a généré des besoins en matière d'équipements sportifs.
 
Ces dernières années, pour satisfaire aux besoins des nombreuses associations, on a dû, souvent dans l'urgence, aménager des locaux vétustes et peu adaptés à la pratique du sport.
 
Tout ça s'est fait au coup par coup, au fur et à mesure des besoins, sans véritable cohérence. Et ça continue !
 
Le 28 janvier 2009 un marché a été attribué à Méditerranée Entreprise pour la création d'un deuxième gazon synthétique d'un montant de 547 075 € Hors Taxe.
Investir dans un aménagement sportif c'est bien, mais n'y avait-il pas plus urgent à réaliser qu'un deuxième synthétique ?
Ne serait-il pas temps de définir un programme d'ensemble en vue de définir des priorités, pour remettre progressivement à niveau les installations sportives de la commune ?
Cela pourrait se faire dans le cadre d'une programmation pluri-annuelle définie en commun accord avec tous les responsables du milieu associatif. Ainsi chacun pourrait savoir plus précisément de quoi l'avenir sera fait et prévoir ses propres investissements en conséquence.
 
 
 
Le parvis de la Basilique est-il le nouveau parking que l'on attend ?
     
Depuis des mois on nous explique que la commune compte un grand nombre de places de parking, et que cela suffit largement aux besoins des habitants.
 
 
Et pourtant !
 
- de plus en plus souvent, on peut voir des véhicules municipaux ou d'élus, garés devant ou derrière l'hôtel de ville.  
- de plus en plus souvent, lors de cérémonies ou de manifestations, on ouvre au stationnement la place Jean Salusse, et parfois même le parvis de la Basilique qui avaient été traités de façon piétonne il y a une vingtaine d'années.
 
De deux choses l'une :  
- soit le centre-ville dispose de suffisamment de places, et on n'a aucune raison de se garer sur la place de l'hôtel de ville, les élus (pour certains c'est devenu une pratique courante) encore moins que les autres,
- soit on manque véritablement d'aires de stationnement et il faut en créer.
Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, si l'on veut trouver des solutions adaptées aux attentes de nos concitoyens, il convient de voir les choses telles qu'elles sont et non pas nier des évidences.
Si on ne se penche pas rapidement sur les problèmes de stationnement et de circulation, très vite le centre-ville va être étouffé. Le pôle culturel qui va voir le jour place Malherbe, en supprimant une cinquantaine de places, ne va qu'accroître les difficultés.
Agir devient urgent ! La survie de bon nombre de petits commerces en dépend, mais aussi et surtout c'est dans le centre-ancien que bat le cœur de la commune et on n'a pas le droit de s'en désintéresser.
Imaginons ce que pourrait devenir Saint Maximin dans quelques décennies si on poursuit dans la voie engagée : une commune comptant plus de 20 000 habitants disséminés sur tout le territoire, au milieu de zones d'activités aménagées un peu partout, avec un centre-ville à l'abandon, déserté de tous.
Est-ce le Saint Maximin dont nous rêvons ?
 
 
 
 
Aménagement d'un piétonnier au chemin du Défends
 
 
 
Le chemin du Défends a été créé vers 1880, au moment de la construction de la voie ferrée reliant Carnoules à Gardanne.
 
Pendant longtemps, il est resté un chemin rural qui ne desservait que le domaine du même nom ainsi que quelques parcelles de vignes et d'oliviers situées dans les quartier de l'Argérie ou des Batailloles.
 
Ce n'est qu'à partir des années 1970, avec la construction du collège, des HLM, du CFA,et du développement de l'urbanisme au sud de la voie ferrée que cet axe de communication est devenu très fréquenté.
Quotidiennement un grand nombre de véhicules comme de piétons l'empruntent (notamment les enfants du Défends qui se rendent à l'école Paul Barles), ce qui n'est pas sans danger compte tenu de l'étroitesse de la chaussée en certains points.
Au mois d'octobre 2007, la municipalité a présenté aux riverains un plan des travaux prévus.
Au mois de novembre 2008, une commission d'appel d'offres a attribué le marché à l'entreprise Eurovia pour un montant s'élevant à 217 521 € HT pour la tranche ferme (de la route de Marseille à l'intersection du chemin des Batailloles) , et de 250 165 € HT pour la tranche conditionnelle (de l'intersection du chemin des Batailloles aux HLM du Défends).
Les travaux devraient démarrer sous peu. En partant de la route de Marseille un trottoir est prévu du côté gauche (le Réal-Vieux sera traversé sur une passerelle a créer). Après une centaine de mètres, les piétons traverseront le chemin sur un passage clouté pour rejoindre le trottoir aménagé à partir de ce point du côté droit (côté voie ferrée) jusqu'aux HLM.
Nous sommes favorables à la sécurisation de cet axe que nous demandions depuis longtemps, mais nous regrettons qu'une fois de plus on n'aie pas opté pour une réfection complète de la voirie prenant en compte une piste cyclable et un pluvial.
 
 
 
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