Coccinelle à sept points
(Coccinella septempunctata)

La coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata) est une espèce de coccinelle paléartique courante en Europe. Elle est surnommée "bête à bon Dieu" depuis le Moyen Âge.
D'origine paléarctique, Coccinella septempunctata est une espèce eurytrope (grande variété d'habitat) sténophage, aussi vit-elle aussi bien dans les forêts, toundras, littoraux ou hautes montagnes mais elle privilégie les plaines cultivées où se concentrent les pucerons sur la végétation basse. Les populations japonaises sont considérées comme une sous-espèce distincte, Coccinella septempunctata brucki .
La longueur totale de son corps varie entre 5,2 et 8 millimètres.
Les élytres sont rouges avec un rebord en gouttière élytrale, ils ont chacun 3 points noirs plus un point supplémentaire sur la jonction des deux (point sutural noir sur le sillon élytral à la jonction du scutellum, encadré par deux taches blanches de forme triangulaire), pour un total de sept, dont l’espèce dérive à la fois son nom vernaculaire et son nom scientifique (du latin septem = « sept » et punctus = « point »).
Quelques jours après l'accouplement, la femelle pond environ 400 œufs jaunes d'environ 1,3 mm de long sur des parties de plantes qui sont infestées de pucerons, souvent groupés en paquets d'une vingtaine d'éléments à la face inférieure des feuilles, puis elle les abandonne. Les larves d'un gris plombé avec des taches orange et noires, ornées de tubercules portant des épines, ont un mode de vie et un habitat similaire à l'adulte.
Ses ailes postérieures peuvent battre neuf fois à la seconde, lui permettant d'effectuer de longues migration maritime ou en altitude (jusqu'à 2 000 mètres d'altitude). Elle se repose en groupes (phénomène de diapause) une partie de l'été et en automne-hiver sous divers abris (pierres, excavation du sol, humus, écorce, maison) pour réapparaitre au printemps : c'est le phénomène d'estivo-hivernation.

16 mai 2016 : Dans la plaine de Pourcieux