Quelques éléments de toponymie
 
Notre patrimoine toponymique (le nom des lieux) se transforme, s'érode et parfois même disparait. Ainsi mérite t il d'être sauvegardé au même titre que la langue et les traditions détenues par une génération d'informateurs qui s'estompe malheureusement  aussi. "Un ancien qui disparait c'est une bibliothèque qui brûle".
 
Quelques noms de lieux et leur origine :
 
  • Barboulin provient de "bourbourin" qui signifiait source bouillonnante.
 
  • Etandard : Le 15 août 1590, notre ville est assiégée par les troupes du duc de Savoie. Les assiégés tentent plusieurs sorties qui donnent lieu à des escarmouches d'où sont issus les toponymes de Batailloles et de Batelière (petites batailles).
    En outre, la prise d'un drapeau à l'ennemi donnera le topnyme actuel d'Etendard, à la dépression qui se trouve en bordure de la route de Tourves.
 
  • Martelle : feminin de Martel personne qui possédait ou travaillait la terre.
 
  • le Défens du latin "defensum" qui désignait un bois interdit sous l'ancien régime.
 
  • la Teyssoniére est l'habitat du "teissoun" , nom provençal du blaireau.
 
  • les Rabassières est un quartier réputé pour les "rabasses", nom provençal de la truffe.
 
  • Garade : La famille Aggarat (Aggarade au féminin) a donné son nom au quartier de Garade.
 
  • Chemin du Moulin : En 1507 les religieux du couvent et les magistrats municipaux signent une transaction par laquelle, ils décident, entre autres, d'établir une banalité sur les moulins de la Bouisse pour moudre leurs grains. Les habitants, pour aller moudre leurs grains à la Bouisse, empruntent donc tous le même chemin qui va prendre le nom de chemin du Moulin. La communauté et les religieux partagent les revenus provenant de cette mouture.
 
  • l'Argerie désigne un quartier au sol argileux.
 
  • Meyronne (Matrona au Xème siècle) dérive du gaulois "matra" mère, c'est à dire rivière mère.
 
  • L'Auvière est un toponyme du chêne vert (euve en provençal) lieu planté de chênes verts.
 
  • Recours, quartier nommé Cura dans le cartulaire de 1231 provient d'une base préceltique désignant la pierre ajoutée au suffixe latin ariu qui fait référence à un terrain caillouteux.
 
  • Le Rayol (dérive de Rejol) est un toponyme relatif à une gorge ou un ravin. Il provient de l'occitan Rajal avec le sens de cascade d'où ravin.
 
  • Barcelone, de Bar, racine ononymique servant à désigner un rocher, une hauteur.
 
  • Sceaux, de Saltus, broussailles et bois où les troupeaux vont paccager.
 
  • Rébébeou, semble dériver de Rababéou qui en Provençal désigne un rabâcheur, un radoteur.
 
  • Laouve : Le site sur lequel a été aménagée la ZA de la Laouve est désigné en 1256 sous le nom de Lonas, en 1588 de Lauso, puis en 1714 de Laune qui désigne une étendue d'eau.