Des Vinonnais engagés dans la Résistance
 
André ARBAUD
 
Exploitant agricole, président de la cave coopérative, militant SFIO, il a été maire de la commune du 1 janvier 1920 au 12 mai 1929.
Il est un des deux responsables civils locaux de l'ORA.
Début 1944, sa maison sert de "boîte aux lettres" et d'hébergement transitoire pour les agents de passage.
Le 14 juin 1944 est arrêté par les miliciens aux ordres des militaires allemands sous le motif de faire partie de la Résistance locale et d’être en mesure de fournir des informations sur son parent Albert Leopardo, réputé responsable d'un réseau.
Il est embarqué dans un véhicule pour être conduit à Draguignan pour interrogatoire.
A deux kilomètres environ de Vinon sur la route de Ginasservis, au lieu-dit la Combe-d'Armenaud, André Arbaud a-t-il tenté de s’enfuir ou a-t-il été débarqué de force ? Son corps criblé de balles sera découvert neuf jours plus tard en contrebas de la route par un médecin qui faisait sa tournée.
 
Jean EISENBERGER
 
  Autrichien, il fuit son pays après son annexion, pour se réfugier en France. A Marseille, il répond à une annonce de marchand de bois et exerce tour à tour le métier de bûcheron, puis d'ouvrier agricole dans différentes fermes du secteur. Il apprend qu'une famille d'Autrichiens, les Ihm, est gardienne de la ferme d'Ongles, où serait établi le PC de la mission Interralié du commandant Michel. Il décide de les rejoindre, et c'est là qu'il entre dans la Résistance.
 
Albert LEOPARDO
 
  Il est un des deux responsables civils locaux de l'ORA.
 
Georges LEOPARDO
 
  Fils d'Albert Leopardo, il est membre du réseau de renseignements britannique "Mithridate". Il est également responsable militaire local de l'ORA.