Poilus de Saint-Martin-de-Pallières
 
COULMAS Frédéric Joseph (matricule n°218)
 
Orphelin de parents dénommés, il est né le 19 mai 1892 à Nice (Alpes-Matimes).
Cultivateur à Saint-Martin, il est mobilisé le 8 octobre 1913.
Soldat au 24ème Régiment d'Infanterie Coloniale, il est porté disparu, présumé tué à l'ennemi le 27 août 1914 à Jaulnay (Meuse).
 
ESCARTEFIGUES Paul Constantin
 
Il est né le 24 juillet 1876 à Saint-Martin-de-Pallières.
Soldat au 64ème Bataillon de Chasseurs Alpins, il est décédé des suites de ses blessures le 19 avril 1915 au poste de
Gashchney (Alsace)
.
 
FLORENS Léandre Marius
 

Fils de Léandre Etienne Florens et de Antoinette Gal, il est né le 20 mai 1893 à Nice.

Après avoir été ajourné par la commission de réforme d'Aiix-en-Provence du 14 novembre 1913, il est incorporé le 13 septembre 1914 au 19ème Bataillon du Génie.
Le 3 septembre 1915 il passe au 2ème Régiment du Génie.

Le 21 mars 1916 il est promu Caporal.

Il est cité (DI ordre n°64) en qualité de Caporal : " Dévoué et énergique, a contribué avec hargne et sang-froid, à l'occupation d'un terrain conquis et a assuré dans un tunnel la continuité de l'éclairage dans les premiers moments".

Le 2 décembre 1917 il est nommé Sergent.

Il est cité une deuxième fois à l'ordre de la Division (DI ordre n°338) : " Chargé d'établir, le 28 octobre 1918, un passage sur la Sens, a réussi à remplir intégralement sa mission faisant preuve de courage, de sang-froid et de résolution dans le feu des mitrailleuses ennemies".

Le 13 septembre 1919 il est démobilisé et se retire à Montpellier.

Il est titulaire de :
- la Croix de Guerre
- la médaille interalliée
- la médaille commémorative

 
GUION Louis Marius Victor
 
Il est né le 3 octobre 1884 à Saint-Martin-de-Pallières.
Soldat au 2ème Régiment d'Artillerie de Montagne, il est tué à l'ennemi le 9 octobre 1914 à Rupt
(Meuse)
.
 
MAUREL Alban Marius (matricule n°350)
 
Il est né le 21 mars 1897 à Saint-Martin-de-Pallières.
Il est incorporé le 9 janvier 1916 au 141ème Régiment d'Infanterie.
Le 27 octobre 1916 il est envoyé au front avec le 9ème bataillon du 141ème Régiment d'Infanterie.
Le 21 juillet 1917 il est affecté en renfort au 297ème Régiment d'Infanterie.
Le 24 juillet 1917 il est affecté à la 17ème compagnie.
Le 21 mai 1918 il est blessé au Kemmel.
Le 26 juin 1918 il est cité à l'ordre du Régiment :"A plusieurs reprises, s'est offert comme volontaire pour ravitailler son escouade, dans des conditions particulièrement pénibles et dangereuses".
Le 31 août 1918 il est blessé à Compiègne.
Il est décédé des suites de ses blessures le 2 septembre 1918, à 16h30, à l'hôpital complémentaire n°37 de l'armée sur la commune d'Augicourt (Oise).
 
OLLAGNIER Joseph Siméon (matricule n°607)
 

Fils de Louis Joseph Ollagnier et de Louise Pourrière il est né le 7 septembre 1889 à Saint-Martin-de-Pallières.
Cultivateur, il est incorporé le 3 octobre 1910 au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 25 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 août 1914.
Le 25 octobre 1914 il est affecté sur proposition de la commission de réforme au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 30 juin 1915 il est fait prisonnier au Bois de la Gruerie.
Il est interné à Darmstadt.
Rapatrié, il passe au 141ème Régiment d'Infanterie le 18 février 1919.
Il est démobilisé le 1 août 1919.

 
REYMOND Fernand Edouard (matricule n°199)
 
Il est né le 20 mars 1896 à Saint-Martin-de-Pallières.
Soldat de 2ème classe à la 17ème compagnie du 346ème Régiment d'Infanterie, il est tué à l'ennemi le 16 juillet 1918 au bois de Condé à Connigis (Aisne).
 
 
REYNIER Raoul Félix Germain (matricule n°44)
 
Il est né le 28 mai 1888 à Nice à Saint-Martin-de-Pallières.
Soldat au 24ème Régiment d'Infanterie Coloniale, il est mort des suites de ses blessures le 28 juin 1918 à La Veuve (Marne).
 
ROCCHIA Antoine (matricule n°184)
 
Fils de Antoine Rocchia et de Marguerite Porrachia, il est né le 7 juillet 1886 à Marseille mais domicilié à Saint-Martin-de-Pallières.
Cultivateur, il est incorporé le 9 octobre 1907 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 22 avril 1908 il est soldat de 1ère classe.
Le 25 septembre 1908 il est promu Caporal.
Le 23 septembre 1909 il est renvoyé dans ses foyers, à la ferme Puits-de-Campagne.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 2 août 1914.
Le 28 janvier 1917 il est envoyé en renfort au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Il est tué à l'ennemi le 6 avril 1915 à Hartsmannswillerkopf (Haut-Rhin)
 
 
 
SABATIER Léon Etienne
 
Fils de Louis Philippe Sabatier et de Elisabeth Marie Maunier, il est né le 12 décembre 1880 à Esparron.
Cultivateur à Saint-Martin, il est incorporé au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied le 14 novembre 1901.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914.
Le 15 novembre 1914 il part aux armées.
Le 1 octobre 1915 il se présente au 11ème Régiment du Génie où il est affecté.
Le 7 août 1916 il est cité à l'ordre de la Brigade : "Sapeur très brave, a pris part à de nombreuses opérations depuis le début de la campagne, et exécuté avec le plus grand calme, sous de violents bombardements, des travaux de sape en 1ère ligne, et a servi d'exemple à tous ses camarades - Croix de Guerre avec étoile de bronze".
Le 29 janvier 1919 il est démobilisé.
 
SAPE Bertin Léon Henri
 
Fils de Célestin Henri et de Virginie Célestine Gombaud, il est né le 31 mars 1883 à Saint-Martin-de-Pallières.
Cultivateur, il est incorporé le 15 novembre 1904 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 4 août 1914.
Il passe au Régiment d'Infanterie de Nice.
Le 11 septembre 1916 il est cité à l'ordre du régiment :"S'est fait particulièrement remarquer par son courage et son entrain dans l'attaque de la tranchée ennemi au combat du 3 septembre 1916- Croix de Guerre avec étoile de bronze".
Le 20 février 1917 il est affecté au 7ème Régiment du Génie.
Le 4 mai 1917 il est fait prisonnier à Berméricourt. Il est interné à Darmstadt.
Il est rapatrié le 30 novembre 1918.
Le 2 janvier 1919 il passe au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 20 mars 1919 il est démobilisé.