L'église de Notre Dame du Bois est déjà citée dans une charte de 1065, puis dans une bulle du pape Honorius en 1218.
En 1567, Antoine de Glandevès soumet au conseil de la communauté, le projet d'implanter un monastère, à côté de l'antique église.
Le 5 février de la même année le prieur du village lui remet la chapelle et le chantier commence.
Dès sa fondation, le couvent héberge 12 religieux.
A sa mort, en 1593, Antoine de Glandevès se fait enterré dans l'église. De nombreux notables locaux suivront sont exemple et seront également ensevelis dans l'église ou dans le cimetière qui se trouve à proximité.
A partir de 1578, il est gouverné par les pères Minimes.
En 1631 les pères Minimes demandent et obtiennent le financement pour construire une aile sur le côté droit de formant un choeur pour y chanter l'office divin.
Il ne subsiste que peu de moines, lorsqu'en 1768, un édit royal prévoit de fermer le couvent. Quelques frères y demeurent néanmoins jusqu'en 1771, date de l'abandon définitif du monastère.
Au cours des trois décennies suivantes, le bâtiment qui n'est plus entretenu, va peu à peu se dégrader sous l'effet des intempéries, les terres sont vendues à des particuliers, les cloches sont déposées, les effets et ornements de l'église disparaissent. Même les lettres et armoiries gravées dans la pierre sont effacées.
Tout au long du XIXème siècle les lieux ne sont plus utilisés que comme hangar agricole.
Ce n'est que le 9 septembre 1894 que l'église est rendue au culte à l'occasion de la célébration du voeu.
Le couvent, profondément remanié au cours des siècles, a été acheté par Jean de Gaspary en 1967. Ce dernier a engagé d'importants travaux de restauration et de réaménagement qui ont sauvé la bâtisse, mais qui n'ont pas toujours été fidèles sur le plan historique.
L'église devrait en revanche être restaurée dans son état d'origine.