Parachutage d'une équipe Jedburgh dans la nuit du 13 au 14 août 1944 à la Plaine du Baille
 

C'est le Spécial Opération Exécutive (SOE), créé par le premier ministre britannique Winston Churchill en juillet 1940, qui organise le parachutage d'une équipe Jedburgh à Brue-Auriac.
Il s'agit de groupes de trois officiers formés et entraînés depuis début 1944 en Angleterre et en Afrique du Nord. Leur mission est d'établir une liaison entre les mouvements de Résistance et le commandement allié afin de faciliter la progression des troupes après le débarquement.

Dans la nuit du 13 au 14 août 1944, sur le terrain Fantôme, au lieu-dit Plaine du Baille, en provenance de Blida (Algérie) est parachutée l'équipe Cinnamon (provenant de Blida en Algérie) composée de trois officiers:
- le capitaine français Henri LESPINASSE FONSEGRIVE (alias Ferdinand Ferrandon, alias Orthon),
- le capitaine britannique Robert HARCOURT (alias Louis),
- le sous-lieutenant français, radio Jacques MORINEAU (alias Jacques Maurin, alias Luc).
Le major BOITEUX (Firmin), accompagné de trois de ses hommes est venu spécialement accueillir les officiers. Quatre résistants locaux complètent le comité de réception.

Mais l'atterissage se passe mal. Le capitaine Robert HARCOURT se casse les deux jambes. Il est caché à proximité du lieu de parachutage tandis que le sous-lieutenant Jacques MORINEAU et le capitaine Henri LESPINASSE FONSEGRIVE aidés par les résistants locaux réunissent les containers dispersés à travers la campagne.

Avant de rentrer avec ses hommes à Marseille, le major BOITEUX demande au capitaine Henri LESPINASSE FONSEGRIVE de prendre contact avec le maquis installé à Saint Jean du Puy à Trets.

Dans les premières heures de la matinée, arrive le sous-lieutenant POWILEWICZ, qui a été prévenu par Louis AUDIBERT de la réception des trois officiers au cours de la nuit. Constatant que l'un d'eux est blessé, il se rend à Saint-Maximin pour chercher un médecin. C'est le docteur ROUME qu'il ramène avec lui pour prodiguer les premiers soins. Le capitaine Robert HARCOURT est évacué à Seillons, puis transporté dans l'après-midi à Varages en camion par Eugène SAPPA. C'est là qu'il sera soigné pendant plusieurs jours, par Clémence GOUZY notamment.

 
Le capitaine britannique Robert HARCOURT