Compte rendu du Conseil Municipal du 30 novembre 2011

 
Absent : Gilles COLOMBANI (pouvoir à Alain DECANIS) - Magali ROBERT (pouvoir à Gabriel RINAUDO) - Helena TAVARES (pouvoir à Nicole MELEK) - Lilane BOUREL (pouvoir à Alain PENAL) - Frédéric LORCET (pouvoir à Christine DORGAL) - Evelyne SANCHEZ (pouvoir à Serge LANGLET)
Absents représentés : Laurent MARTIN - Olivier ROMAN
 

158 - DEBAT SUR LES ORIENTATIONS GENERALES DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU)

La commune de Saint Maximin la Sainte Baume est en cours d’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme (PLU), afin de remplacer l’actuel Plan d’Occupation des Sols (POS).

Il ajoute que :
La Loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 remplace les Plans d’Occupations des Sols par des Plans Locaux d’Urbanisme.

Une des grandes transformations apportées par la loi SRU est l’intégration du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) au PLU.

La Loi Urbanisme et Habitat (UH) du 2 juillet 2003 a simplifié le contenu du PADD : le document n’est plus opposable et a pour fonction exclusive la présentation du projet communal pour les années à venir. Cette simplification a pour principal objectif l’accessibilité du document à tous les citoyens et la mise en débat en Conseil Municipal.

Monsieur le Maire explique qu’au titre de l’article L 123-9 du Code de l’Urbanisme, un débat doit avoir lieu sur les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), au plus tard deux mois avant l’examen de projet du Plan Local d’Urbanisme. Il explique au Conseil Municipal qu’il s’agit d’un débat et non d’un vote, à l’instar du débat d’orientation budgétaire.

Il rappelle que le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du Plan Local d’Urbanisme (PLU) présente les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues pour le développement de la commune.
Ce projet s’appuie sur un diagnostic territorial réalisé au travers notamment des thématiques suivantes :
Les dynamiques démographiques et du parc d’habitat ;
Les évolutions socio-économiques ;
L’analyse des formes urbaines ;
L’environnement et le paysage.

Le PADD s’articule autour de quatre orientations générales :
Maîtriser le développement urbain / Pour une ville solidaire
Affirmer la centralité urbaine / Pour une ville économe
Gérer les espaces excentrés / Pour une ville planifiée
Poursuivre le développement économique / Pour une ville active
Protéger le patrimoine naturel et culturel / Pour une ville ouverte

Suite à ces rappels, Monsieur le Maire présente plus avant sur la base d’un document vidéo projeté l’ensemble des orientations et objectifs définis dans le PADD et invite le Conseil Municipal à en débattre.

Après avoir entendu l’exposé de Monsieur le Maire et après avoir débattu sur les orientations générales du PADD, le Conseil Municipal décide :
D’acter la tenue du débat sur les orientations générales du projet d’aménagement et de développement durable tel que prévu par les dispositions de l’article L.123-9 du Code de l’Urbanisme ;
De dire que les termes de ce débat sont consignés dans un compte-rendu annexé à la présente délibération.

Alain DECANIS :

J’aurai deux remarques à formuler, l’une sur la forme, l’autre sur le fond.

Comme vous le soulignez dans le préambule, le PADD est un document essentiel du PLU qui exprime une vision prospective du développement territorial.
L’élaboration préalable d’un PADD est d’ailleurs une des caractéristiques essentielles qui différencie un POS d’un PLU.
Le PADD a pour objet de bâtir des perspectives à l’horizon d’une décennie, dans tous les domaines de la vie locale.
Il doit être un moment privilégié pour réunir tous les agents de la vie locale, réfléchir ensemble et confronter les différents points de vue.
Au lieu de cela qu’avez-vous fait ?
Le phase I, concerne le diagnostic : il n’a pas été rendu public, nous-mêmes élus n’en avons jamais eu connaissance.
La phase II, concerne l’élaboration du PADD : Elle s’est faite de façon tout à fait confidentielle, et nous n’avons pu en prendre connaissance que dans sa version quasi définitive à l’occasion d’une exposition présentée dans le hall de la Mairie.
En fait la consultation publique qui, dans la plupart des communes, se fait à travers des échanges lors de réunions publiques n’aura été faite à Saint Maximin qu’à travers un registre de doléance mis à la disposition du public.
La réunion de ce soir, comme celle prévue le 9 décembre n’étant plus que des occasions pour présenter un produit fini à la presse.

Ma deuxième remarque concerne le contenu.
J’ai eu l’occasion de consulter des PADD de plusieurs communes et on y retrouve véritablement une vision du développement de la commune pour au moins la décennie à venir. Ici rien de tout ça !
J’ai l’impression que la mission donnée au cabinet d’urbanisme a été non pas d’élaborer un PLU dans l’esprit de la loi SRU, mais de transformer notre POS en PLU, en s’affranchissant au mieux de toutes les contraintes. Ce qui expliquerait pourquoi ce PADD ressemble à un catalogue d’opérations déjà réalisées ou de projets en cours sans véritable ligne politique conductrice.

Un dernier point avant de conclure : je n’ai trouvé nulle part évocation des zones inondables pourtant fort nombreuses dans la commune. L’épisode pluvieux que l’on a connu début novembre ne devrait-il pas nous amener à prendre en compte sérieusement ce problème.

Monsieur le Maire :

Nous avons pris en compte les propositions consignées sur le registre, mais il ne s'agissait quasiment que de problèmes personnels.

Alain DECANIS :

C'est normal, sauf à être spécialiste d'urbanisme, comment peut on formuler des propositions d'ordre général sans même avoir eu accès au diagnostic. Normalement les réunions que vous avez refusé d'organiser, sont faites pour ça.

Et concernant les inondations ?

Monsieur le Maire :

Il n'y a rien à ajouter concernant les zones inondables car notre commune n'en compte pas. Il n'y a que l'étendart qui peut être considéré comme inondable.

Claude NERIN :  

Je voudrais d’abord faire un préalable, ce que je vais dire ne se veut pas polémique, ce n’est pas une argumentation Majorité/Opposition, mais c’est simplement apporter notre pierre à l’édifice. La discussion engagée ce soir est l’évènement majeur de votre mandat car le développement de ST MAXIMIN va être décidé pour les 15 prochaines années.

Nous savons tous que le PLU est la retranscription graphique et règlementaire du PADD.
Le PADD est donc la clé de voûte du futur développent de ST MAXIMIN.
Plus ce document (le PADD) sera étayé, exhaustif, complexe plus le PLU sera rigoureux, précis et cohérent.

Le PADD qui nous est présenté est sous tendu par 4 concepts :
                        La ville économe
                        La ville active
                        La ville solidaire
                        La ville ouverte

C’est tout à fait louable, intéressant, certainement essentiel. Cependant , ces concepts peuvent êtres déclinés à Tourcoing, Bordeaux, Nice ou Brue Auriac ; J’aurais aimé trouver ce qui concerne spécifiquement ST MAXIMIN.

J’aurais aimé trouver une étude paysagère qui précise les lignes essentielle du paysage car le paysage à une incidence fondamentale dans le projet d’aménagement.

Depuis le début de votre mandat vous demander au Conseil Municipal de se porter acquéreur des terrains du quartier de BONNEVAL, cette zone est aussi grande que tout le centre ville. Je n’ai pas vu une seule ligne dans le document présenté sur l’aménagement prévu et son incidence sur la Commune.
N’aurait pas été le moment de s’interroger sur le devenir de cet espace ?

Plusieurs délibérations ont concerné les espaces de la cave et le quartier mirade. Ces deux espaces proche du centre ville ne sont abordés que de façon très sommaire pourtant leur impact va bouleverser la ville

Vous précisez que la volonté est d’amener 50% de la population en zone urbaine.
            Quels aménagements urbains pour réaliser cela ?
            Quels moyens de déplacements ?
            Quels parkings de proximités ?
            Quels équipements publics nécessaires ?

Monsieur le Maire, vous savez que le PADD est le socle primordial, fondamental, c’est l’acte créateur, il est regrettable que, dans ce document, on ne trouve pas une vision pour SAINT MAXIMIN

Pour moi ce PADD est qualifié par le slogan qui est mis en exergue :
20 000 habitants en 2020
Ce n’est malheureusement par un projet de territoire, c’est de la comptabilité

Le débat sur le PADD ne donne pas lieu à un vote.

 

159 – LIBERALISATION DES DROITS DE PLANTATION

Considérant la décision prise en 2008 de rendre totalement libre la plantation de vignes sur tout le territoire de l’Union européenne à partir du 1er janvier 2016

Considérant que la plantation de vignes est régulée dans certains Etats membres depuis les années 1930 et dans l’Union Européenne depuis les années 1970

Considérant que la Commission a proposé dans la dernière réforme de l’OCM de diminuer le potentiel de production à travers le financement d’un plan d’arrachage et dans le même temps de libéraliser les plantations à partir du 1er janvier 2016, que ces deux mesures sont antinomiques

Considérant les conséquences probables de la libéralisation des plantations sur l’économie, l’aménagement du territoire, les paysages, le tourisme, l’environnement : surproduction, chute des prix, diminution de la qualité, perte de notoriété, disparition des exploitations familiales, délocalisation du vignoble vers les plaines, concentration du secteur

Considérant les très vives inquiétudes que provoque cette décision chez les professionnels, les élus et plus largement les citoyens

Considérant que la quasi-totalité des pays producteurs dénonce aujourd’hui cette décision et demande à la Commission de maintenir cet outil de régulation du potentiel de production

Considérant que la commission reste toujours sourde à ces appels et se contente de faire circuler un questionnaire dans la perspective du rapport d’étape qu’elle doit publier en 2013

Considérant que l’encadrement du potentiel de production ne freine pas le développement des exploitations (plusieurs dizaines de milliers d’hectares de droits attribués durant ces dix dernières années) mais qu’il permet d’assurer un équilibre entre l’offre et la demande

Considérant que cet instrument n’a aucune incidence sur le budget communautaire

Considérant le calendrier des institutions européennes et l’incertitude importante qui pèse sur la réouverture du dossier

Le conseil municipal :

- demande au gouvernement au Chef de l’Etat de poursuivre leurs efforts et de convaincre avant fin 2011 les quelques Etats membres nécessaires à la formation d’une majorité qualifiée

- invite le Conseil des Ministres de l’agriculture à acter formellement ensuite les positions

- demande à la commission européenne d’entendre la position portée par la quasi-totalité des pays producteurs et de faire une nouvelle proposition législative

- appelle le Parlement européen à user de ses nouveaux pouvoirs et à prendre toutes les initiatives législatives t politiques utiles pour faire aboutir ce dossier au plus vite

- invite les autres élus et les collectivités locales à s’associer à cette démarche et à intervenir par tous les moyens utiles auprès du gouvernement pour les convaincre de la nécessité d’aboutir sur ce dossier.

Alain DECANIS :

Pour le maintien de la viticulture dans notre département, mais aussi pour toute la viticulture française, il ne faut surtout pas que la libéralisation des droits de plantation intervienne. Certains pays n'attentent que cette mesure pour planter des vignes à outrance et inonder l’Europe de vins à des coûts défiant toute concurrence. Tous les efforts qualitatifs consentis par nos producteurs locaux depuis des décennies seraient alors réduits à néant.

La délibération est adoptée à l'unanimité

 
160 -RESERVES FONCIERES AU QUARTIER BONNEVAL

La modification du patrimoine communal est de la responsabilité du Conseil Municipal.

Dans le cadre de la création d'un nouveau cimetière au Chemin de Bonneval, les propriétaires de la parcelle cadastrée section BH n°508 d’une superficie totale de 27 606m² ont accepté de céder une partie de 8 000m² au prix de 5€ le m² soit une dépense totale de 40 000€  (cf. plan joint).

Monsieur le Maire demande au Conseil Municipal de bien vouloir :
- approuver l'acquisition d'une partie de la parcelle cadastrée section BH n°508 d’une surface de 8 000m² pour un montant global de 40 000€,
- l'autoriser à signer tout document se rapportant à cette affaire

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

161 - INDEMNITES POUR RENONCIATION DE TOUS DROITS D'EXPLOITATION

Monsieur le Maire rappelle que dans le cadre de la création d'un nouveau cimetière au Chemin de Bonneval, le Conseil Municipal a décidé par délibération de ce jour l'acquisition d'une partie du terrain cadastré section BH n°508 portant sur une surface de 8 000m².

Cette propriété de la Famille Bosq est exploitée par M. Jean Pierre Degioanni.

M. Degioannipercevra une indemnité de 4 320€ pour renonciation de tous droits d'exploitation sur le terrain de la Famille Bosq.

Monsieur le Maire demande au Conseil Municipal de bien vouloir l'autoriser à :

- verser à Jean Pierre Degioanni une indemnité pour renonciation de tous droits d'exploitation de 4 320 €,

- signer tout document se rapportant à cette affaire.

Alain DECANIS :

Comme nous vous en avons fait part le mois dernier, nous ne comprenons toujours pas pourquoi le fait d’avoir un fermier majorerait la valeur d’une parcelle. Fermier ou pas, le service des domaines évalue la valeur d’un terrain et c’est ensuite au propriétaire de dédommager son fermier. Il est certain que rémunérer tout le monde avec de l’argent public facilite une transaction, mais ça n’est pas dans l’intérêt des contribuables que nous sommes ici censés défendre.

La délibération est adoptée par 22 voix et 9 abstentions

 

162 - PRINCIPE DE LA VENTE PAR ADJUDICATION PUBLIQUE DE LA PARCELLE CADASTRÉE BN 200 APPARTENANT AU DOMAINE PRIVÉ DE LA COMMUNE DE SAINT-MAXIMIN- LA-SAINTE-BAUME

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 2241-1 et L. 2241-6,
Vu l’avis du domaine et l’estimation de la valeur vénale de la parcelle cadastrée BN 200,
Vu les budgets de la commune pour l’année courante,
Vu la délibération n° 60 du conseil municipal en date du 25 mai 2011 portant sur l’incorporation au domaine communal de biens vacants sans maître, notamment la parcelle BN 200,
Considérant que le terrain dont il s’agit est en zone urbaine UD au POS et desservi par l’ensemble des réseaux, donc constructible et présentant un intérêt pour les problématiques de logement rencontrées sur le territoire,
Considérant que la commune a un intérêt financier à vouloir vendre cette parcelle,
Considérant que l’adjudication publique est une procédure plus lisible et plus transparente que la vente de gré à gré,
Monsieur le maire présente au conseil municipal les caractéristiques de la parcelle mise en vente et les modalités de la vente :
- Situation physique du terrain : la parcelle BN 200 a une superficie de 1 718 m², elle est située chemin de Berne, quartier de l’Argérie (cf. plan annexé) ;
- Prix de mise en vente : 223 000 € correspondant à la valeur vénale estimé par l’avis du domaine annexé ;
- Modalités de la vente : vente par adjudication publique dans les conditions prévues par l'article L. 2241-6 du code général des collectivités territoriales. Jusqu'à l’établissement du procès verbal d’adjudication, la commune se réserve le droit d’annuler l’ensemble de la procédure ci-dessus énoncée, pour tout motif qu’elle jugera opportun. L’annulation n’entraînera aucun droit à indemnité pour les candidats à l’acquisition ;
- Frais à la charge de l’acquéreur : les frais de timbre et d’enregistrement du procès-verbal d’adjudication, valant contrat de vente du terrain, seront à la charge de l’acquéreur.

Monsieur le maire informe le conseil municipal que la procédure d’adjudication publique est régie par l’article L.2241-6 du Code général des collectivités territoriales, qui dispose que « lorsque le maire procède à une adjudication publique pour le compte de la commune, il est assisté de deux membres du conseil municipal désignés d'avance par le conseil ».
Ceci exposé, Monsieur le maire demande au conseil municipal :
1) d’approuver le principe de l’aliénation de la parcelle BN 200,
2) d’approuver les conditions et modalités de la vente et la mise à prix prévue,
3) de l’autoriser à procéder à la vente de la parcelle BN 200 par adjudication publique dans les conditions prévues par l'article L. 2241-6 du code général des collectivités territoriales,
4) de désigner Mme Christine Lanfranchi-Dorgal et Mme Laure Ancolio-Thaon pour former, sous sa présidence, le bureau d’adjudication,
5) de l’autoriser à signer tous les actes et à accomplir toutes les formalités nécessaires à l’exécution de la présente délibération.

Claude NERIN : Pourquoi ne pas ajouter un membre du groupe d'opposition en plus des deux nommés ?

Monsieur le Maire : Non

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

163 -AUTORISATION DE SIGNATURE DU BAIL EMPHYTÉOTIQUE ADMINISTRATIF POUR L’EXPLOITATION ET LA GESTION DU PÔLE CULTUREL

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la délibération n° 96 du conseil municipal du 21 juillet 2010 approuvant le principe de la signature d’un bail emphytéotique administratif, d’une durée de 60 ans, moyennant un loyer annuel d’un euro symbolique, portant sur le pôle culturel, sis place Malherbe  à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume,

Vu la délibération n°64 du conseil municipal du 25 mai 2011 sollicitation auprès du conseil général du Var de la conclusion d’un bail emphytéotique administratif pour l’exploitation et la gestion du pôle culturel au profit de la commune,

Vu la délibération N° G4S de la commission permanente du conseil général du Var, datant du 22 août 2011 approuvant le bail emphytéotique administratif,

Monsieur le maire demande au conseil municipal de l’autoriser à signer ledit bail selon le projet annexé à la présente délibération, et tous les documents afférents nécessaires à l’exploitation et la gestion du pôle culturel.

Alain DECANIS :

Nous avons eu l’occasion de dire ce que nous pensions du montage financier qui va conduire les Saint Maximinois à assumer la totalité de la charge de cet équipement. Nous continuons à penser que, compte tenu de l’option choisie,  les frais de fonctionnement seront très lourds à supporter dans les années à venir.
Ceci étant, maintenant le bâtiment est construit, et il ne sert plus à rien de se lamenter. Nous voterons donc pour la signature du bail.
J’aurai néanmoins deux questions :
- qu’en est-il des problèmes d’infiltrations qu’a connu récemment le bâtiment ?
- quelle est la cause des fissures qui lézardent la façade côté Réal Vieux ?

Monsieur le Maire :

Des réparations ont été effectuées concernant l'étanchéité. Il faut maintenant attendre le prochain épisode pluvieux pour savoir si elles ont été efficaces.

Concernant les fissures, ça n'est pas grave. Elles ne concernent que la couche d'enduit.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

164 - AUTORISATION DE SIGNATURE DE MARCHES CONTRACTES PAR L'INTERMEDIAIRE DU S. I. V. A. A. D

Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal que la commission d’appel d’offres du
 S. I. V. A. A. D a retenu différentes sociétés prestataires pour la fourniture de denrées alimentaires.

Il est demandé au Conseil Municipal pour conforter la sécurité juridique de l’action, d’autoriser Monsieur le Maire à signer les actes d’engagement individuels liant chaque fournisseur à la Commune.

Monsieur le Maire donne lecture du rapport de présentation joint en annexe ainsi que du tableau récapitulatif des différentes sociétés et des différents types de marchés.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

165 - AUTORISATION DE SIGNATURE DE MARCHES POUR DES PRESTATIONS D’ASSURANCES DOMMAGES AUX BIENS, RESPONSABILITE CIVILE GENERALE, PARC AUTOMOBILE

Monsieur le Maire expose au conseil municipal que les contrats d’assurances de la commune arrivent à termes et que conformément au Code des Marchés Publics une consultation par la voie d’une procédure d’Appel d’Offre Ouvert a été lancée afin de renouveler les contrats d’assurances Dommages aux biens (lot 1), Responsabilité civile (lot 2) et Parc automobile (lot 3).

Cette opération de mise en concurrence de ces contrats donne un résultat tout à fait probant.

D’une part, elle permet une mise à jour des bâtiments, des véhicules et des compétences assurés ainsi que le maintien d’un haut niveau qualitatif avec l’intégration de la quasi-totalité des dispositions du cahier des charges.

D’autre part, cette consultation réduit sensiblement le budget des assurances de la ville avec une économie globale de 18 637 € par an.

La Commission d’Appel d’Offres réunie les 18 octobre et 07 novembre 2011 a attribué le marché à :
Lot 1 : AREAS/CBT PNAS pour un montant estimatif de 13 688 €
Lot 2 : AREAS/CBT PNAS pour un montant estimatif de 10 410 €
Lot 3 : GROUPAMA ALPES MEDITERRANEE pour un montant estimatif de 25 280 €
Soit un total estimatif annuel de 49 378 €

Monsieur le Maire demande au conseil municipal de :

- l’autoriser à signer le marché avec les sociétés d’assurances AREAS/CBT PNAS et GROUPAMA ALPES MEDITERRANEE pour les montants précités, ainsi que les éventuels avenants dans la limite des 5% du marché.
- l’autoriser à signer tout document se rapportant à cette affaire.

La dépense sera inscrite au BP 2012.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

166 - CREATION DE POSTES

Afin d’assurer un bon fonctionnement du service public,  il serait souhaitable de créer les postes suivants :

  • 2 Adjoints Techniques Territorial de 2e classe à temps complet
  • 1 Adjoint Technique Territorial de 2e classe à temps non complet – 28h/semaine

Les crédits nécessaires à la dépense font l'objet d'une inscription au budget de la commune.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

167 - CRÉATION D’UN POSTE CONTRACTUEL D’ANIMATEUR DU PROJET FISAC

La commune de Saint-Maximin a défini en partenariat avec les différents acteurs institutionnels et les associations représentatives des commerçants du centre-ville, un programme de revitalisation de l’appareil commercial dans le cadre de la procédure FISAC.

Ce dispositif a été approuvé par délibération en date du 27 mai 2008.

Afin d’assurer la mise en œuvre de ce projet, un agent sera recruté.

Pour le financement de ce poste, la participation annuelle de l’Etat est de 15 000 €.

Compte tenu de la spécificité de l’emploi et du niveau de qualification requis pour mener à bien cette mission, l’agent recruté devra être titulaire d’un diplôme bac et avoir une qualification dans les domaines du management de projet et du développement économique.

L’agent sera employé pour une durée de 1 an renouvelable et aura pour mission de piloter la mise en œuvre des phases 2 et 3 de la programmation FISAC :
- mise en place des actions et opérations dont la maîtrise d’ouvrage relève de la commune et des associations de commerçants,
- coordination de l’ensemble des actions financées dans le cadre de cette procédure,
- animation du comité de pilotage.

Monsieur le maire précise que la dépense afférente à ce poste sera prévue au BP 2012.

Monsieur le maire demande au conseil municipal :
- d’autoriser la création d’un poste de rédacteur principal contractuel pour exercer la mission d’animateur du projet FISAC pour une durée de 1 an renouvelable dans les conditions prévues par les textes (3 ans)
- d’aligner la rémunération afférente à cet emploi sur l’indice brut 416 correspondant au 2ème échelon du grade de rédacteur principal.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

168 - RENOUVELLEMENT DU RECRUTEMENT D’UN AGENT DANS LE CADRE D’UNE ACTIVITE PUBLIQUE ACCESSOIRE POUR UNE MISSION D’EXPERTISE ET DE FORMATION EN COMMUNICATION PUBLIQUE

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales

Vu le Code de la Sécurité Sociale

Vu  l’article 25 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires,

Vu le Décret n° 2001-623 du 12 juillet 2001 modifié pris pour l'application de l'article 7-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique territoriale,

Vu le Décret n° 2007-658 du 2 mai 2007, (notamment l’article 2), relatif au cumul d'activités des fonctionnaires, des agents non titulaires de droit public et des ouvriers des établissements industriels de l'Etat,

Vu l’article 17 du  Décret n° 2007-658 du 2 mai 2007, autorisant le cumul d’activités publiques auprès des administrations mentionnées à l’article 2 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983,

Vu la délibération n° 86 du conseil municipal de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume en date du 30 juin 2010,

Considérant qu’il est nécessaire de s’adjoindre l’expertise d’un agent compétent, spécialisé dans le domaine de la communication institutionnelle, dans le cadre d’une activité publique accessoire,

Considérant les besoins de la commune en termes d’organisation et d’amélioration du service communication, en termes d’information de sa population sur les politiques communales, les dispositifs communaux d’exécution des missions de service public,

Considérant que la mission précitée consistera notamment en une assistance technique à l’organisation du service communication, en une assistance à la gestion de la communication externe et interne, à la formation d’agents aux techniques de la communication,

Considérant que cette mission d’expertise et de formation au titre d’une activité publique accessoire sera accomplie sur une période de 27 mois à compter du 1er janvier 2012,

Monsieur le maire informe le conseil municipal que, conformément à la réglementation sur la durée du travail et dans le cadre de l’article 8 du décret n°91-298 du 20 mars 1991,  la mission décrite ci-dessus ne pourra excéder 48 heures mensuelles rémunérées sur la base des 12/35e du traitement brut (indice brut 500, indice majoré 431).

La mission décrite ci-dessus sera accomplie pour une période de 27 mois à compter du 1er janvier 2012.
La mission d’assistance et de formation dans le domaine de la communication institutionnelle consiste notamment en :
- une assistance technique à l’organisation du service communication,
- une assistance à la gestion de la communication externe et interne,
- la formation d’agents aux techniques de la communication.

Monsieur le Maire informe que les dépenses correspondantes seront inscrites au budget primitif 2012.

Monsieur le Maire demande au conseil municipal :
- de procéder au renouvellement d’engagement de l’agent assurant, au titre d’une activité publique accessoire, dans les conditions explicités ci-dessus,
- de l’autoriser à signer tous les documents relatifs à cette affaire.

Alain DECANIS :

Nous n’avons pas l’habitude de commenter les conditions de créations de postes mais là nous avons l’impression que vous dépassez les bornes.
Compte tenu du nombre de jeunes et moins jeunes diplômés qui sont aujourd’hui à la recherche d’un emploi sur la commune, comment pouvez vous nous demander de verser un complément de rémunération qui doit tourner à environ 650 €/mois à un agent qui occupe déjà un emploi à temps plein, avec un salaire confortable, à la communauté de communes ?
Tous ceux qui galèrent pour trouver un emploi apprécieront votre démarche que nous n’hésiterons pas à qualifier de clientéliste.

La délibération est adoptée par 22 voix "pour" et 9 "contre".

 

169 - EXONERATION PARTIELLE DE LA REDEVANCE TAXE LOCALE SUR LA PUBLICITE EXTERIEURE EN FAVEUR DU CELLIER DE LA SAINTE BAUME

Monsieur le Maire informe que la cave coopérative est soumise à la redevance de la taxe locale de la publicité extérieure notamment pour la frise en bas relief située sur la façade est donnant sur le bd St Jean, ainsi que pour la frise située sur la façade ouest donnant sur l’avenue Estienne d’Orves.

La direction de la cave coopérative souhaitait supprimer ces frises dans le cadre d’un projet immobilier.

Or, l’architecte des bâtiments de France souhaite leurs maintiens puisque celles-ci peuvent être classées comme un élément de conservation.
Monsieur le Maire propose donc de procéder à une exonération partielle de la taxe locale sur la publicité extérieure.

A ce titre, Monsieur le Maire demande au conseil municipal de porter la redevance de la taxe locale sur la publicité extérieure du Cellier de la Ste Baume à 1 229,00 € au lieu des 1798,00 €.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

170 – REMISE GRACIEUSE DE LA TAXE LOCALE SUR LA PUBLICITE LOCALE EXTERIEURE EN FAVEUR DE L'HÔTEL PLAISANCE

Monsieur le Maire informe le conseil municipal qu’en raison des travaux du pôle culturel  réalisés en 2011, les commerces situés rue Mirabeau ont connu un préjudice commercial important.

Monsieur le Maire demande donc au conseil municipal de procéder à une remise gracieuse de la taxe locale sur la publicité locale extérieure pour l’année 2011 pour l’Hôtel Plaisance, seul commerce de la rue Mirabeau assujetti à cette taxe.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

171 - MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE VIDEO PROTECTION (Modification de la délibération n°51 du 27/04/2011)

Par délibération n°51 en date du 27/04/2011, Monsieur le Maire avait été autorisé à poursuivre l’opération vidéo protection et à solliciter la subvention au titre des  fonds interministériels de prévention de la délinquance.

Le plan de financement total s'élève à 60 000 € décomposés comme suit :
Etat (FIPD) : 30 000,00 € H.T. (50,00 %)
Conseil Général : 18 000,00 € H.T. (30,00 %)
Autofinancement :12 000,00 € H.T. (20,00 %)

Les lieux retenus pour ce second programme étaient les suivants :
- Parking du souvenir Français
- Place de l’hôtel de ville
- Place Jean Mermoz
- Rond Point du Mont fleury
- Rond point Santo Magdaleno
- Rond point général Bart

Dans un souci de cohérence et en concertation avec les services de la gendarmerie, il conviendrait de rajouter :

- Rond point route de Bras

Et de faire évoluer l’ensemble des installations du système de vidéo protection (logiciel, PC, écran, serveur, câbles….)

Le nouveau  montant de cette seconde tranche de travaux s’élève à 79 700 € HT.

Le nouveau plan de financement s’établit comme suit :
Etat (FIPD) : 39 850 € HT (50%)
Conseil Général : 23 910 € HT (30%)
Autofinancement : 15 940 € HT (20%)
                                       
La nouvelle  subvention Etat sollicitée au titre des Fonds Interministériels de Prévention de la Délinquance 2011 est de 39 850 €.

Monsieur le Maire dit que  la dépense est inscrite au budget et demande aux membres du Conseil Municipal :
- de l’autoriser à modifier  la seconde tranche de l’opération,
- d’approuver le nouveau plan de financement susvisé,
- de l’autoriser à solliciter une subvention de l’Etat de 39 850 € au titre des Fonds Interministériels de Prévention de la Délinquance 2011.

Alain DECANIS :

Si nous avons bien compris, la gendarmerie souhaite surveiller la circulation sur les giratoires. Pour cela elle demande à la commune d’installer sur ces points un dispositif de video-surveillance. Nous ne comprenons pas pourquoi la commune devrait cofinancer pour le compte de l’Etat ces aménagements.
On peut considérer que des caméras destinées à surveiller la place Malherbe, la place Martin Bidouré ou la place de la Basilique, peuvent améliorer la sécurité des Saint Maximinois, mais pas sur des giratoires aménagés quasiment en rase campagne.

Monsieur le Maire :

La participation de l'Etat est tout de même importante.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

172 - DECISION MODIFICATIVE N°2 SUR LE BUDGET DE LA COMMUNE

Monsieur le Maire expose au conseil municipal qu’il est nécessaire d’effectuer les ajustements de crédits budgétaires tel qu’ils sont exposés dans le tableau ci-joint.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

173 - DECISION MODIFICATIVE N° 2 SUR LE BUDGET DE L'EAU

Monsieur le Maire expose au conseil municipal qu’il est nécessaire d’effectuer les ajustements de crédits budgétaires tel qu’ils sont exposés ci-après :

 

Objet

DEPENSES

RECETTES

Chapitre
Fonction/Article

Montant en €

Chapitre
Fonction/article

Montant en €

 
Rectification d’écritures d’opérations d’emprunt 2010 ch.16 emprunts et dettes assimilées
16441 : opérations afférentes à l’emprunt
1641 : emprunts en euros

 

 Ch.16
16441

 

+ 700 000

 

Ch.16
1641

 

+ 700 000

Virements de crédits non utilisés du ch. 23 immobilisations en cours au ch.21 immobilisations corporelles
2315 : installations, matériel et outillage technique

 

Ch.23
2315

 

- 50 000

 

 

Opérations nouvelles d’acquisition d’immobilisations corporelles
2183 : matériel de bureau et matériel informatique
2188 : autres immobilisations corporelles

 

Ch.21
2183

Ch.21
2188

 

+ 1000

+ 49 000

 

 

 TOTAL SECTION D’INVESTISSEMENT

 

 700 000 €

 

 700 000 €

Crédits non utilisés ch.65 autres charges de gestion courante
658 : charges diverses de gestion courante.

Ch. 011
658

- 20 000

 

 

 
Transfert de crédits au ch.011 charges à caractère général pour  fournitures suite à campagnes de recherches de fuites
6063 : Fournitures d’entretien et de petit équipement

 

 Ch. 011
6063

 

+ 20 000

 

 

TOTAL SECTION DE FONCTIONNEMENT

 

 0

 

 

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

174 - DECISION MODIFICATIVE N 1 SUR LE BUDGET DE L'ASSAINISSEMENT

Monsieur le Maire expose au conseil municipal qu’il est nécessaire d’effectuer les ajustements de crédits budgétaires tel qu’ils sont exposés ci-après :

 


Objet

DEPENSES

RECETTES

Chapitre
Fonction/Article

Montant en €

Chapitre
Fonction/article

Montant en €

 Rectification d’écritures d’opérations d’emprunt 2010
16441 : opérations afférentes à l’emprunt
1641 : emprunts en euros

 

Ch.16
16441

 

+ 1 000 000

 

Ch.16
1641

 

+ 1 000 000

Virements de crédits non utilisés du ch. 23 immobilisations en cours 
2315 : installations, matériel et outillage technique

 

Ch.23
2315

 

-37 000

 

 

Opérations nouvelles des ch.23 immobilisations en cours et ch.20 immobilisations incorporelles
2313 : constructions
2031: frais d’études (zonage assainissement)

 

Ch.23
2313

Ch.20
2031

 

+ 33 000

+ 4000

 

 

 TOTAL SECTION D’INVESTISSEMENT

 

 +1 000 000

 

 +1 000 000

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

175 A - DEMANDE DE DE SUBVENTION AU CONSEIL GENERAL POUR LA PATINOIRE

Monsieur le Maire expose au Conseil municipal le projet de programmation des animations de Noël 2011 dans la continuité des années précédentes.

Ces opérations sont prévues sur la période du samedi 10 décembre 2011 au lundi 2 janvier 2012 inclus, soit 22 jours d’activités, (sauf le 25.12.11 et le 01.01.12).

Monsieur le Maire rappelle que ces actions répondent à quatre types d’objectifs :

- mettre l’accent sur la dynamique économique locale sur la période de Noël en favorisant le rayonnement de la commune sur son bassin de vie en vue d’exploiter au mieux la zone d’achalandage du commerce local,

- assurer une présence sociale continue de la commune en centre ville sur la période de Noël afin d’accompagner les difficultés rencontrées par certains publics,

- assurer une dimension festive en direction des jeunes et des familles,

- accroître l’attractivité touristique de la commune en entourant la basilique d’animations de saison.

Le budget prévisionnel de cette action s’élève à la somme de 85 290 € TTC (plan de financement prévisionnel joint).

Monsieur le Maire propose la recherche d’un concours financier le plus large possible sur ce projet auprès du Conseil Général du Var.

Alain DECANIS :

Cela fait plusieurs années que nous émettons des réserves sur le coût que représente l'installation d'une patinoire à ciel ouvert, pendant trois semaines. Nous aurions préféré l'acquisition d'une patinoire synthétique, investissement qui depuis aurait largement été amorti.
Mais, au delà de la dépense (environ 80 000 € sans compter l'électricité) , l'installation de cet équipement sur la place Malherbe, n'est pas sans poser de problèmes, notamment en raison des conséquences induites en matière de circulation et de stationnement.
Pour pallier à cet inconvénient, ne serait-il pas judicieux de l'installer sur la place du Couvent Royal plutôt que sur la place Malherbe ? Elle contribuerait ainsi à animer le coeur de la cité de la même façon, mais sans générer de problèmes supplémentaires.

Véronique GUERIN :

Les commerçants que nous consultons sont très satisfaits de la patinoire sur la place Malherbe. De plus, sur la place du couvent il n'y a pas suffisamment de place.

La délibération est adoptée par 22 voix "pour" et 9 abstentions.

 

175 B - DEMANDE DE DE SUBVENTION AU CONSEIL REGIONAL POUR LA PATINOIRE

Monsieur le Maire expose au Conseil municipal le projet de programmation des animations de Noël 2011 dans la continuité des années précédentes.

Ces opérations sont prévues sur la période du samedi 10 décembre 2011 au lundi 2 janvier 2012 inclus, soit 22 jours d’activités, (sauf le 25.12.11 et le 01.01.12).

Monsieur le Maire rappelle que ces actions répondent à quatre types d’objectifs :

- mettre l’accent sur la dynamique économique locale sur la période de Noël en favorisant le rayonnement de la commune sur son bassin de vie en vue d’exploiter au mieux la zone d’achalandage du commerce local,

- assurer une présence sociale continue de la commune en centre ville sur la période de Noël afin d’accompagner les difficultés rencontrées par certains publics,

- assurer une dimension festive en direction des jeunes et des familles,

- accroître l’attractivité touristique de la commune en entourant la basilique d’animations de saison.

Le budget prévisionnel de cette action s’élève à la somme de 85 290 € TTC (plan de financement prévisionnel joint).

Monsieur le Maire propose la recherche d’un concours financier le plus large possible sur ce projet auprès du Conseil Régional PACA.

La délibération est adoptée par 22 voix "pour" et 9 abstentions.

 

176 - VERSEMENT D'UNE SUBVENTION EXCEPTIONNELLE A L'ASSOCIATION 4 AILES DU DESERT

Deux  jeunes st maximinoises vont participer à un raid humanitaire ayant pour but d’aider à la scolarisation des enfants du Maroc (distribution de fournitures scolaires).

Elles ont dû à cet effet créer une association, les « 4 ailes du Désert » et sont à la recherche de sponsors.
Monsieur le Maire donne lecture d’un courrier émanant de l’association 4 ailes du Désert  qui sollicite l’octroi d’une subvention exceptionnelle afin de lui venir en aide dans la réalisation de ce raid.
L’image de la ville de St Maximin serait alors associée à une action humanitaire, le logo de la commune étant apposée sur le véhicule.

Monsieur le Maire propose donc l’octroi d’une subvention exceptionnelle d’un montant de 500 €.
Monsieur le Maire demande au conseil municipal :
- de reconnaitre l’intérêt communal de cette participation.
- de l’autoriser à verser à l’association 4 ailes du Désert  une subvention exceptionnelle de 500 €.

Les crédits sont inscrits au budget.

Alain DECANIS :

Je profite de cette subvention pour vous rappeler notre requête concernant l'organisation, avant le vote du budget, d'une réunion visant à établir des critères objectifs pour effectuer la répartition des subventions aux associations.

Monsieur le Maire :

Pas de commentaire.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

177 - VERSEMENT D'UNE SUBVENTION EXCEPTIONNELLE A L'ASSOCIATION ST MAXIMIN CŒUR DE VILLE

L’association St Maximin Cœur de Ville souhaite organiser une animation commerciale au centre ville pour les fêtes de fin d’année (animation radio, décoration des vitrines, organisation d’une tombola).
Cette animation est prévue les 22, 23 et 24 décembre 2011.

Cette association créée il y a quelques mois à peine, n’a donc pu bénéficier des subventions qui sont allouées aux associations qui en font la demande en début d’année.

Le coût estimé de cette manifestation est de 5 200 €.

Monsieur le Maire propose donc d’octroyer une subvention exceptionnelle d’un montant de 2 000 €.
               
Monsieur le Maire demande au conseil municipal
- de reconnaitre l’intérêt communal de cette manifestation
- de l’autoriser à verser à l’association St Maximin Cœur de Ville une subvention exceptionnelle d’un montant de 2 000 €.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

178 - ADMISSION EN NON VALEUR CONCERNANT DES FACTURES D'EAU

Il convient de présenter l’admission en non valeur des titres et produits irrécouvrables enregistrés par le comptable centralisateur référence état n° 13/2011- service Financier- d’un montant total de 4 038.80 €, telle que définie dans un courrier de la trésorerie de Saint-Maximin.

En effet, pour diverses raisons, ces titres ne peuvent être recouvrés (personnes n’ayant laissé aucune adresse, recherche impossible, clôture pour insuffisance de l’actif).

Monsieur le Maire propose au Conseil Municipal l’admission en non valeur des titres pour un montant de 4 038.80 €.

La délibération est adoptée à l'unanimité.

 

Monsieur le Maire répond à deux questions écrites :

Premiere question d'Alain DECANIS :

L’an dernier, j’avais évoqué le dysfonctionnement du réseau du tout à l’égout du lotissement des Fontaines qui conduit, lors d’épisodes pluvieux importants, à rejeter les eaux usées sans traitement directement dans le ruisseau de Garnier, qui se déverse lui même dans l’Argens.

Depuis, rien n'a été fait !

Allons-nous encore longtemps continuer à polluer ainsi nos cours d’eau et notre environnement ?

Au nom du groupe d’opposition, je vous demande de faire procéder à une étude visant à déterminer les travaux qu'il convient de réaliser pour mettre un terme à cette situation scandaleuse, qui dure depuis trop longtemps.

Monsieur le Maire :

Il s'agit d'eaux pluviales qui s'infiltrent et non d'eaux provenant du tout à l'égout. De plus si des eaux sont rejetées dans le ruisseau, c'est de la responsabilité de la SAUR et non de la commune.

Deuxième question d'Alain DECANIS :

Sur l’invitation des riverains, je me suis rendu dans le lotissement Saint Jean situé sur la route de Bras.

J’ai pu constater l’étendue des dégâts causés par les inondations ces derniers jours.

Le problème est d’autant plus préoccupant que lorsque le quartier Bonneval sera étanchéifié suite aux travaux d’aménagement que vous envisagez de réaliser, et la déviation terminée, les volumes d’eaux pluviales qui vont se déverser sur ce secteur seront encore beaucoup plus importants.

Par conséquent, au nom des conseillers du groupe d’opposition, je vous demande, de bien vouloir faire procéder à une étude visant :

- à déterminer les travaux qu’il convient de réaliser rapidement afin d’éviter que le lotissement Saint Jean ne soit à nouveau inondé lors du prochain épisode pluvieux,

- à mesurer l’impact d’un aménagement de la zone de Bonneval en matière d’évacuation des eaux pluviales.

Monsieur le Maire :

C'est de la responsabilité d'ESCOTA. J'organiserai une réunion avec les riverains et les représentants de cette société.