Jean SICCARDI
 
  Né à Nice, Jean Siccardi vit à Saint-Cézaire dans une ancienne chapelle qui domine Cannes, l'Esterel et la Méditerranée. Il partage avec quelques millions de citoyens de Marseille, Nice et Menton le privilège de porter un nom italien : celui de ses grands-parents qui, au début du xxe siècle, ont émigré du Piémont vers la France, dans le comté de Nice. C'est dans ses racines qu'il puise les sentiments et les personnages qui font la force brutale, romantique et drôle de ses histoires.

La Méditerranée au sens très large de ses frontières, de l'Espagne à l'Italie, le conduit à découvrir à chaque saison le bonheur tout naturel d'être du Grand Sud et de fouler les traces de Giono, Bosco, Suarès.

Auteur d'ouvrages poétiques, d'albums pour la jeunesse, de pièces de théâtre et de romans, Jean Siccardi est un polymorphe de l'écriture. Pour lui le travail d'écrivain est un véritable métier que l'on ne peut partager avec rien d'autre ; une vie entière hors des modes, des courants et des écoles. “On doit consacrer sa vie entière à son métier d'écrivain, sans aucune concession ni indulgence. ”

Il contribue aussi à des formations pour les maîtres, les éducateurs et les animateurs sur le thème des ateliers d'écriture. Il est à l'origine de nombreuses expériences d'écriture depuis 1972, dans les quartiers sensibles, les cités, les ZEP...

Jean Siccardi a vécu à Saint-Maximin, où il avait ouvert une librairie, pendant une quinzaine d'année, de 1975 à 1990 environ.

 
1994 : La carriole
 
Lorenzo a quitté son Piémont tout gamin, dans les jupons de Rosa, sa mère, qui s’en allait outre-monts chercher non point la fortune mais un peu de pain blanc pour oublier sa misère.
 
 
2000 : Les roses rouges de décembre
 
Au 19e siècle entre Toulon, Brignoles, Aups et Barjols. Fernand Martin dit " Bidouré " est ouvrier à l'usine de chanvre de Barjols et y mène une vie paisible. Mais la rencontre de deux personnages va faire basculer son existence : Duteil, le responsable politique des cercles républicains, ennemi farouche du futur Napoléon III, et Anaïs, la jolie Provençale dont il tombe éperdument amoureux. Dès lors, enjeu politique et drame passionnel vont conduire Bidouré, digne héros des grands romans populaires, vers un destin inéluctable. Jean Siccardi offre une fois de plus un très bel hommage à la Provence et allie avec talent la fresque historique et la grande aventure romanesque.
 
 
2012 : Le maître du diamant noir
 
Dans les années vingt, en Provence Casimir vit avec sa mère dans une bastide en bordure d’une forêt de chênes verts à flanc de montagne.
Son père était un berger, retrouvé mort victime d’une chute.
Casimir noue une idylle avec Anna, née du mariage d’un aventurier au passé obscur avec la fille d’un notable.
Cette dernière est morte dans des conditions suspectes. Son héritage a été mis sous séquestre jusqu’à ce qu’Anna puisse en hériter à sa majorité.
Cela ne fait pas les affaires de son père, Gambino, qui la retient cloîtrée en attendant de la marier à un homme à sa dévotion.
Alors qu’il vit dans la crainte d’être surpris par l’implacable et brutal Gambino, Casimir trouve un étrange protecteur en la personne d’un vieux rabassier (chasseur de truffes).
Tout en veillant sur lui, celui-ci l’'initie à tous ses secrets : les lieux propices, l’élevage des chiens truffiers, la revente des diamants noirs au meilleur prix.
Le savoir que lui transmet le paysan est inestimable au point que Casimir s’interroge : quelle faute cherche-t-il à racheter ?
 
 
2013 : Le souper de l'abbesse
 
Au XVIIe siècle, des religieuses trop puissantes aux yeux du clergé marseillais sont accusées de débauche. Vrai, faux ? Une histoire qui met en lumière le combat de femmes pour vivre leur religion selon leur voeu
Au XIIIe siècle, le couvent de la Celle devient, sous l'impulsion de Garsende de Sabran, une abbaye royale jouissant des faveurs des papes.
Quatre siècles plus tard, jalousées car trop indépendantes et trop puissantes, les bénédictines, toutes de haut lignage, sont accusées de débauche et de vices. Fantasme ou réalité ? Mandaté par l'abbaye de Saint-Victor à Marseille, le moine Cornélius doit enquêter auprès d'elles.
Une certitude : cette suprématie et cette émancipation féminines sont intolérables pour les autorités de Saint-Victor, qui entendent, par tous les moyens, les dénoncer...

Un roman qui met en lumière le combat – intemporel – de femmes pour leur liberté.
 
 
2017 : Le judas du diable
 
Hôtel du Pont. Chambre 6. Des clients solitaires de passage en Provence que l'on ne reverra jamais plus. Presque dix ans plus tard, des lettres retrouvées signées d'un énigmatique employé dénoncent les crimes perpétrés par un couple d'aubergistes crapuleux.
D'après une histoire vraie. Une déclinaison de L'Auberge rouge sous le ciel de Provence.
En 1951, tombé sous le charme de la région, un jeune couple anglais achète pour une bouchée de pain une auberge abandonnée sise sur une rive de la Siagne. Durant l'Occupation, l'ancien hôtel du Pont fut le théâtre de transactions et d'activités peu recommandables sous l'impulsion de ses propriétaires, les Boutarel.
Or, peu à peu, les murs de l'endroit délivrent leurs noirs secrets... Un artisan, Louis Reboux, découvre un paquet de lettres dénonçant des faits abominables. Ces lettres sont signées d'un énigmatique employé, dont les Boutarel, décidément sans scrupules, ne se méfiaient pas...